Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 10 juillet 2024 à 16h45
L'Espagne, en dominant la France mardi (2-1) en demi-finales de l'Euro, rejoint sa première finale depuis celle de l'édition 2012 qui avait validé l'exceptionnel triplé de la Roja (après l'Euro 2008 et le Mondial 2010).
Luis, vous n'avez jamais douté des capacités de vos joueurs...
Je les connaissais, je connaissais la matière première dont nous disposions et c'est pourquoi nous avons pris des décisions difficiles à comprendre. Nous devons croire en notre approche offensive. C'est une équipe très polyvalente, avec de nombreux registres. La connaissance que j'ai de ces joueurs nous offre de nombreuses possibilités. Bien sûr, j'ai confiance en cette équipe. Ce sont des gars fantastiques. Ils travaillent toujours pour le bien collectif, ils sont généreux et c'est une équipe insatiable qui veut s'améliorer chaque jour. Je suis fier de tout le monde. Le mérite en revient aux joueurs, ce sont eux les acteurs, ceux qui nous permettent d'être là et de vivre une situation aussi importante. Je suis fier d'avoir atteint la finale et de la manière dont nous y sommes parvenus. Nous sommes capables de faire beaucoup de choses. Mon mérite, c'est de choisir ces joueurs. J'y pense depuis le premier mois où j'ai été nommé entraîneur, je sais ce que je peux faire et ils me donnent raison. Cette finale se prépare depuis ce jour où j'ai été nommé sélectionneur.
Avez-vous une préférence pour la finale ?
On est juste heureux d'y être à nouveau, de ramener l'Espagne où elle doit être dans le sport. Nous devons valoriser ce que font ces joueurs, c'est exceptionnel et unique. Nous voulons continuer à écrire l'histoire, sans nous relâcher. Nous avons parlé de toutes les situations avant le match et ça nous a aidés à surmonter l'adversité.
Quel a été le plan pour battre la France ?
Nous avons été parfaits. En première période, il y a eu plus de contre-attaques. En seconde période, le jeu était plus tactique. C'était la bonne chose à faire pour jouer cette demi-finale.
"Nous avons assisté à un coup de génie"
Qu'avez vous pensé des sifflets contre Marc Cucurella ?
Ils ne représentent personne. La société allemande est magnifique, mais ces sifflets ne représentent ni le football ni personne.
Comment décririez-vous le but de Lamine Yamal ?
Nous avons assisté à un coup de génie. Nous devons nous occuper de lui, il doit continuer à travailler et à garder les pieds sur terre. Nous avons la chance qu'il soit espagnol et que nous puissions profiter de lui pendant de nombreuses années. J'ai la chance d'entraîner tous ces joueurs... Nous avons une équipe nationale avec beaucoup de présent, mais encore plus d'avenir.
Qu'est-il arrivé enfin à Alvaro Morata, percuté par un agent de sécurité ?
Ce n'est rien, juste un mauvais coup. Il est un exemple, le meilleur capitaine que l'on puisse avoir. Il est généreux dans ses efforts, il a la capacité de travailler. Il est indiscutable et nous avons besoin de lui sur et en dehors du terrain. Il est d'une grandeur humaine exceptionnelle et entrera dans l'histoire du football espagnol, il a encore beaucoup de tournois à gagner avec nous.