Hazard : «Si j'avais été comme Cristiano, j'aurais fait un burn-out»

Hazard : «Si j'avais été comme Cristiano, j'aurais fait un burn-out» ©Icon Sport, Media365
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Axel Allag, Media365, publié le samedi 03 février 2024 à 09h05

A seulement 32 ans, Eden Hazard a mis un terme à sa carrière de footballeur. Un choix assumé par l'ancien élément du Real Madrid qui a toujours voulu prendre du plaisir sur le terrain. Dans les colonnes de France Football, il est revenu sur sa carrière et assuré qu'il n'allait pas retourner dans le football professionnel.

En octobre dernier, Eden Hazard a raccroché les crampons. Désireux de "dire stop au bon moment", il a surtout été usé par le football qui, si au départ était un jeu, a cessé de l'être. "J'ai essayé de pousser ça jusqu'à la fin. Quand c'en était plus un, j'ai arrêté. Je savais que c'était mon job, je gagnais ma vie avec. Mais je voulais être loin de ça. C'est mon kif, mon jouet. Et c'est pour ça que j'ai fait cette carrière. C'est mon ressenti", a-t- admis ce samedi dans les colonnes de France Football. Sondé sur une possible autre mentalité, similaire à celle d'un Cristiano Ronaldo, Hazard a répondu par la négative. "Après une rencontre, aller une heure dans le bain froid, non. Laissez-moi tranquille, avec mes potes, on rentre chez moi, on joue aux cartes, on boit une bière. Je joue deux heures avec mes fils dans le jardin. C'était ma récup. Si j'avais été comme Cristiano, c'est l'exemple, il y en a d'autres, j'aurais fait un burn-out", a-t-il avancé.

"Le corps, il parle et le mien m'a bien parlé"

Souvent chambré pour son hygiène de vie, l'ancien capitaine de la Belgique a avoué être "un bon vivant" avec un avis tranché sur le thème de la diététique... "C'est nul, ça ne sert à rien. Enfin, c'est bien si tu veux jouer jusqu'à 40 ans. Je savais que ce ne serait pas mon cas. Un petit Ruinart blanc de blancs, il est tout le temps dans le frigo", a exposé Eden Hazard, qui à force de se blesser du côté du Real Madrid, a dû dire stop. "Au Real, j'ai enchaîné les blessures. Parfois, je ne savais même pas comment, ni pourquoi. Tu te réveilles, tu sors du lit, tu te blesses. Arrête, quoi ! Mon corps est fatigué, il ne peut plus. Il a besoin de se reposer mais il ne peut pas. Le corps, il parle et le mien m'a bien parlé. Ces dernières années, il m'a tout dit : 'Eh, t'sais quoi, vas-y, arrête tes conneries, fais attention, prends soin de toi'.

"Mettre 300 buts plutôt que 200 ? Pas pour ça que j'étais là"

Estimant que seul Lionel Messi, en termes de football pur, était au-dessus de lui, le Belge n'a pas regretté son temps au Real Madrid ni sa carrière de manière générale. "J'aurais peut-être même dû faire mieux. Mais sur le moment, ce n'est pas ce que je pensais. Voulu faire mieux ? Non. Alors là, pas du tout. Je me suis toujours foutu des stats. Mettre 300 buts plutôt que 200 ? Pas pour ça que j'étais là", a évalué celui qui ne pouvait pas arrêter sa carrière sans venir au sein du club merengue. "Il y avait Zidane, donc j'ai aimé le Real. Le Bernabeu, maillot blanc, il y a un charme que les autres n'ont pas. Le Real, c'est spécial. Après, me correspondre, je ne pense pas. Ce n'est pas moi. C'est le club un peu m'as-tu-vu, et je ne suis pas trop comme ça. Même la manière de jeu ne me correspondait pas, si tu compares avec d'autres clubs". La suite, elle, c'est certain, ne se fera pas dans le monde du football professionnel. "Moins je suis exposé, mieux c'est", a synthétisé Hazard, qui, si il a aimé être au centre des projecteurs, n'en avait pas besoin. "Le foot pro, j'ai aimé, mais je ne veux pas y retourner. Sûr à 100 %", a-t-il affirmé.

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