FFF : L'heure du départ pour Le Graët

Axel Allag, Media365, publié le mardi 28 février 2023 à 09h32

Ce mardi, un comex extraordinaire de la Fédération française de football se réunit afin d'évoquer notamment le cas du président Noël Le Graët, mis en retrait depuis le 11 janvier dernier. Visé par une enquête pour harcèlement sexuel et moral, le dirigeant devrait démissionner 30 à 40 minutes après l'entame de la réunion, prévue à 10 heures, selon RMC.

Une odeur de fin de règne pour Noël Le Graët. Ce mardi matin va se dérouler un Comex extraordinaire au siège de la FFF et, après les conclusions accablantes de l'audit ministériel sur les dysfonctionnements à la FFF, le dirigeant devrait démissionner. Il est pour rappel depuis plus d'un mois sous le feu des critiques, visé  par différentes accusations de harcèlement sexuel, dont le témoignage de l'agente de joueurs Sonia Souid. Mais également sous le coup d'une enquête pour harcèlement sexuel et moral, ouverte par le parquet de Paris le 17 janvier. Vraisemblablement, la tendance ne serait pas à un départ conditionné à celui d'autres membres du Comex.

Une démission rapide et des explications attendues de Le Graët ?

Selon des informations de RMC, la démission de Noël Le Graët devrait intervenir très rapidement après le début de la réunion, qui va commencer à 10 heures. Le dirigeant à la tête de la FFF depuis 11 ans devrait annoncer sa démission 30 à 40 minutes après le début de la réunion. Une large page du football français est ainsi en passe de se tourner tandis que beaucoup des proches de "NLG", dont  sa femme et ses filles selon Ouest-France, ont poussé vers cette décision attendue. D'après des informations de France Info, Noël Le Graët, dans la foulée de sa démission très probable, devrait se défendre face à la presse. Il devrait notamment s'exprimer de façon publique concernant ses propos polémiques sur Zinédine Zidane.

Philippe Diallo, qui a déjà assuré l'intérim pendant la mise en retrait du natif de Bourbriac, devrait, conformément aux statuts fédéraux, présider l'instance a minima jusqu'à l'AG du 10 juin prochain. D'ici là, de nouvelles élections - avec révocation préalable du Comex - pourraient être provoquées. Dans ce cas, il faudrait que, grâce à l'appui de 25 % des membres de l'assemblée fédérale, un candidat puisse convoquer une AG extraordinaire. Jamel Sandjak, qui a démissionné du Comex la semaine dernière, se pencherait sur cette hypothèse.

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