Axel Allag, Media365, publié le lundi 05 août 2024 à 08h00
Ce lundi soir, face à l'Égypte à Lyon (21 heures), l'équipe de France olympique de football a l'occasion de se qualifier pour la finale du tournoi. En conférence de presse, Thierry Henry s'est montré impatient avant cette rencontre, inspiré par les performances des athlètes français lors de Paris 2024.
L'équipe de France olympique de football espère continuer sur sa lancée. Depuis l'entame du tournoi, elle a remporté toutes ses rencontres, dont la dernière tendue face à l'Argentine (1-0), et n'a pas encaissé le moindre but. Avant de défier l'Égypte au Groupama Stadium, ce lundi soir (21 heures), Thierry Henry n'a pas manqué de mettre en avant la motivation de son groupe, considérant ses joueurs comme des "fous", dans le bon sens du terme. "On n'est pas là pour rigoler mais pour aller chercher quelque chose pour la team France. Quand on regarde tous les soirs la télé, les mecs nous inspirent. C'est quand même important. Et pas seulement ceux qui ont pris des médailles. Tous ceux qui ont fait ce travail considérable depuis quatre ans. Le pays attendait ça. Ça nous inspire et ça nous motive, même si on n'a rien gagné pour l'instant", a-t-il assuré devant la presse, dimanche.
"Visualiser l'or ne veut pas dire qu'on va le gagner"
Le statut des Bleuets, lui, n'est pas totalement déterminé, mais avant cette opposition le sélectionneur a été élogieux envers ses futurs adversaires. "Je ne me suis jamais vu favori, ni en dessous d'une équipe. Il y a un match à jouer. Les Égyptiens sont les Brésiliens de l'Afrique dans l'histoire. Eux ont l'habitude d'être favoris. Ils ont l'habitude de ce genre de situations", a noté le technicien, qui a révélé la capacité des Égyptiens à multiplier les courses. Visualisant la médaille d'or depuis le début, Thierry Henry n'a pas voulu, non plus, trop se projeter concernant une éventuelle médaille d'or. "On verra où le destin nous emmènera. On peut gagner une médaille, or, argent ou bronze, mais aussi ne pas en gagner. Visualiser l'or ne veut pas dire qu'on va le gagner. On fait tout ce qu'il faut tous les jours pour s'en rapprocher", a commenté le sélectionneur, déterminé. Sacrée une seule fois, en 1984 à Los Angeles, l'équipe de France n'a plus que deux marches à franchir pour connaître un destin doré.