Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 18 juillet 2024 à 15h51
Encore auteur d'une bonne entrée lors du dernier match de préparation des Bleuets, Maghnes Akliouche, le très convoité milieu monégasque, pourrait se distinguer aux Jeux Olympiques de Paris.
Il a fait forte impression. Et en seulement 45 minutes... Entré à la pause du dernier match de préparation des Bleuets aux Jeux Olympiques de Paris, mercredi soir à Toulon contre le Japon (1-1), Maghnes Akliouche a apporté des deux côtés du terrain. Si c'est Michael Olise, auteur d'un nouveau but splendide, qui a égalisé peu après la reprise (47e), le milieu de terrain monégasque a été de tous les bons coups ou presque, que ce soit sur des interventions défensives bien senties ou des choix judicieux offensivement, comme sur cette talonnade en contre-attaque, sans que l'action n'aille au bout lors de cette rencontre où les joueurs de Thierry Henry n'ont pas su concrétiser leurs occasions.
Une entrée "assez dynamique"
Resté sur le banc lors de la première rencontre amicale contre le Paraguay (4-1), Akliouche a joué une petite demi-heure face à la République dominicaine (7-0), et marqué un but, avant donc de confirmer ses bonnes dispositions à Mayol. "J'avais pour objectif de faire une entrée assez dynamique, d'aider aussi bien offensivement que défensivement. C'est important pour l'équilibre de l'équipe. C'est ce que j'ai voulu faire dans cette deuxième mi-temps", a-t-il ensuite commenté au micro de La chaîne L'Equipe. Auteur de 7 buts et 4 passes décisives en Ligue 1, le très convoité joueur de 22 ans, pour qui le club du Rocher aurait notamment déjà refusé des offres du PSG ou de l'Inter Milan, pourrait être le facteur X des Bleuets lors des JO.
Thierry Henry est fan
Et il peut compter sur le soutien de son sélectionneur, qui est un vrai fan. "La façon dont il presse, dont il veut toujours la balle... Son activité, son envie, son attention. Je ne parle même pas des qualités du joueur, qui sont énormes. Notamment pour se tourner, aller vers l'avant, faire la dernière passe, tirer du droit alors que l'on sait que ce n'est même pas son pied préféré..., s'emballait ainsi Henry en octobre dernier. Il a aussi quelque chose de très important : quand vous regardez dans ses yeux, vous voyez que vous ne pouvez pas faire n'importe quoi avec lui. Il ne parle pas beaucoup, mais il parle beaucoup avec la balle. Il dégage quelque chose. Si tu lui donnes une minute, deux minutes, il sera à fond. Et il joue pour l'équipe, c'est important aussi." A lui de le prouver pendant ces Jeux Olympiques qui vont voir les Tricolores affronter successivement les Etats-Unis, la Guinée et la Nouvelle-Zélande dans le groupe A.