Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 13 juin 2022 à 14h15
Australiens et Péruviens s'affrontent lundi soir lors d'un barrage intercontinental qui déterminera la dernière équipe du groupe des Bleus pour la Coupe du monde au Qatar.
Mardi soir, les 32 équipes qualifiées pour la Coupe du monde au Qatar seront enfin connues. Après la qualification du pays de Galles au détriment de l'Ukraine, il ne reste plus que deux billets à attribuer. Mardi, c'est un duel entre le Costa Rica, qui représente la zone Concacaf (Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes), et la Nouvelle-Zélande (Océanie), qui déterminera l'ultime qualifié, amené à évoluer dans le groupe E avec l'Espagne, l'Allemagne et le Japon. Un match disputé au Qatar, au stade Ahmad-bin-Ali d'Al Rayyan, comme celui de la veille entre le représentant sud-américain et l'asiatique. Et ce duel entre le Pérou et l'Australie (20h), programmé juste avant celui de Ligue des nations entre la France et la Croatie (20h45), permettra aux Bleus de connaître leur dernier adversaire dans le groupe D, aux côtés du Danemark, comme en 2018, et de la Tunisie.
Deux équipes que les champions du monde ne découvriront pas, puisque les deux évoluaient dans leur groupe en Russie il y a quatre ans. Les hommes de Didier Deschamps avaient difficilement dominé les Australiens (2-1) puis les Péruviens (1-0), grâce à un but de Kylian Mbappé (photo). Et le Pérou avait ensuite remporté le duel sans enjeu entre les deux équipes (2-0). Pour en arriver là, les Socceroos ont eu toutes les peines du monde à l'emporter la semaine dernière contre les Emirats Arabes Unis lors d'un pré-barrage (2-1), déjà au stade Ahmad-bin-Ali, alors que la Blanquirroja a terminé à la cinquième place des éliminatoires de la zone sud-américaine.
Peu importe la manière
"Ce qu'on veut, c'est continuer à grandir, a déclaré le sélectionneur péruvien Ricardo Gareca, déjà présent en 2018. En sélection, on se connaît depuis sept ans. On a dû faire face à des situations très compliquées, et on a su les affronter. On sait que ça va être dur de se qualifier, mais c'est notre but. Et on est tous prêts pour ça." Pour Graham Arnold, adjoint de Guus Hiddink en 2005, quand l'Australie s'était qualifiée en barrages au détriment de l'Uruguay à l'issue de la séance des tirs au but, peu importe la manière. "Il faut se battre, et faire tout ce qu'il est possible de faire pour gagner le match. Si on gagne, personne ne se souciera de la manière", a reconnu le coach des Socceroos.