Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 05 janvier 2024 à 18h36
Samedi sera un jour de fête, bien sûr, pour le Golden Lion en déplacement chez le LOSC. Mais tous, le coach en tête, veulent jouer leur carte à fond, bien conscients que cette opportunité ne se représentera pas.
Le Golden Lion FC, avec le CS Moulien, est le dernier rescapé des clubs d'outre-mer à l'occasion des 32emes de finale de Coupe de France. Les deux clubs se sont d'ailleurs affrontés en amical mercredi, pour une victoire 2-0 du club de Guadeloupe. Mais là où celui-ci peut viser une qualification, même si elle resterait un petit exploit, à Romorantin qui évolue en National 2, ce sera mission a priori impossible pour le Golden Lion sur le terrain du LOSC. Au huitième tour, le club de Saint-Joseph (ville de 16 000 habitants en banlieue de Fort-de-France) avait disposé à domicile du FC Métropole Troyenne (3-2) qui joue en National 3. Le Golden Lion est incontestablement le club fort du football martiniquais depuis dix ans, avec cinq titres de champion régional dont les trois derniers (2015, 2016, 2021, 2022, 2023) et trois Coupes (2016, 2019, 2023).
Bourguignon : "On y va pour gagner, ça commencera à 0-0"
L'écrin du stade Pierre-Mauroy sublimera une équipe qui, grâce à sa couronne régionale, vient aussi de participer à une compétition continentale sous l'égide de la Concacaf face à d'autres clubs amateurs des Caraïbes (Jamaïque, Trinité-et-Tobago, Dominique). "On sait que ce sera très compliqué, mais il faut le prendre avec envie et motivation, réclame le capitaine Kévin Parsemain. Juste avec envie et fierté, voir si nos valeurs peuvent nous permettre d'obtenir un résultat. On représente tout le peuple martiniquais, donc il faut tout donner à fond. Ils sont meilleurs sur la plupart des plans, mais parfois les dieux du football sont avec nous, il faut y croire. Tout est possible !"
Même discours chez le coach Jean-François Go : "La possession sera à eux, c'est clair. Mais ce sera très intéressant de se mesurer enfin à ce qu'on voit à la télé, sans être contents d'être là mais pour jouer. Défendre, c'est certain, et courir énormément. Ce sera incontournable pour exister dans ce match. Rien n'est impossible. Comme le disait Nelson Mandela, tout est toujours impossible tant qu'on ne l'a pas fait. Rien n'est acquis d'avance, et il n'y a pas de prolongation." "On peut rêver et tout donner, sans regret", corrobore encore le milieu de terrain Noël Johann, appuyé par son partenaire latéral gauche Sylvio Bourguignon : "On y va pour gagner, ça commencera à 0-0." C'est un fait. C'est la Coupe !