RD Congo - Desabre : « La CAN du travail, pas des surprises »

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Patrick Juillard, Media365, publié le jeudi 01 février 2024 à 16h26

Le sélectionneur de la RD Congo, Sébastien Desabre, a fait le point devant la presse à la veille du quart de finale de la CAN 2023 entre son équipe et la Guinée.

La RD Congo, en quarts de finale sans avoir gagné un match ?

Je vois deux victoires pour mon équipe dans cette CAN 2023. La première, c'est d'être en huitièmes de finale en ayant terminé deuxième de notre groupe. La deuxième, c'est d'avoir sorti un Top 5 du continent (l'Egypte) en huitièmes de finale. Un tournoi, cela consiste à passer à franchir les étapes en faisant le mieux possible. Alors, oui, on n'a pas encore gagné, mais on sait qu'on a une marge de progression, et c'est ce qui nous fait y croire encore plus.

Quelle limite pour les Léopards ?

On voulait performer à cette CAN. On est actuellement 13e équipe africaine (au classement FIFA), nous voilà aujourd'hui dans le Top 8 de la compétition. Maintenant, nous sommes à deux matchs d'une finale, il faut être ambitieux. Mais nous sommes encore en phase de progression. L'équipe n'en est pas encore là où je le voudrais dans tous les domaines.

La CAN 2023, CAN des surprises ?

C'est plutôt la CAN du travail. Il n'y a que des belles équipes en quarts de finale. Partout, cela travaille et cela tire le football africain vers le haut.

L'état de fraîcheur du groupe ?

On est arrivés en quarts de finale avec un temps de récupération limité lors des tours précédents : deux jours de récupération et un déplacement de San Pedro à Korhogo entre la deuxième et la troisième journée de groupe, puis trois jours (contre cinq à nos adversaires) avant notre huitième de finale. Cette fois, on a eu davantage de temps pour nous préparer, une vraie bouffée d'oxygène.

La Guinée, un adversaire difficile ?

La Guinée, cela fait longtemps qu'on sent bien qu'il se passe quelque chose dans cette équipe. Elle valide pendant cette CAN. C'est une bonne équipe qui joue bien au ballon. Je la connais bien, puisque j'entraînais Ibrahima Conté en club (aux Chamois Niortais, ndlr). Pour les avoir beaucoup scoutés, analysés et suivis, je salue le travail qui a été fait.

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