Amir Abdou : « Faire rêver des millions de Mauritaniens »

Patrick Juillard, Media365, publié le dimanche 28 janvier 2024 à 17h40

Le sélectionneur de la Mauritanie, Amir Abdou, s'est exprimé devant la presse, dimanche à la veille du huitième de finale historique de la CAN 2023 entre son équipe et le Cap-Vert. Propos choisis.

C'est un moment important. Ce qu'on a vécu contre l'Algérie est extraordinaire. On a maintenant un huitième de finale à jouer. On va continuer à bien se préparer. On s'est "mentalisés" pour gagner cette rencontre.

La préparation du match

Dans le football, il peut toujours y avoir des surprises (...). Il faut toujours continuer à y croire, joueurs comme membres du staff. On est restés mobilisés jusqu'aux derniers instants de la troisième journée, contre l'Algérie. On a ensuite savouré la qualification, mais pas trop longtemps (sourire). On a un match à jouer, place aux huitièmes de finale. L'année où on a joué contre le Cameroun avec les Comores, j'étais seul dans ma chambre, isolé. Le Covid est heureusement derrière nous. Le contexte est différent, d'autant qu'on a eu plus de temps pour se préparer. La fatigue est derrière nous. Les joueurs sont bien mentalement, et veulent en découdre avec le Cap-Vert.

Les qualités du Cap-Vert

C'est une équipe séduisante, qui pratique un football de qualité. Ils marquent beaucoup, ils encaissent un peu aussi, mais je retiens les qualités offensives, avec un entraîneur qui assure aussi de bonnes prestations. On a joué un match contre une Algérie qui comptait beaucoup sur des individualités brillantes, le Cap-Vert en a aussi mais c'est avant tout un collectif bien huilé. Même si l'affiche n'est pas très glamour, s'il y a peut-être moins d'engouement qu'avec le Nigeria et le Cameroun, qui jouaient hier (samedi), on est comme ces équipes à la recherche d'une place en quarts de finale.

Après les Comores, la Mauritanie : quelle recette ?

Un cuisinier qui réussit un plat parfait ne vous donnerait pas sa recette (sourire). En réalité, il n'y a pas de recette. On est un groupe, cela fait 31 jours qu'on est ensemble. Il faut savoir manager, réconforter ceux qui ne jouent pas du tout et pouvoir compter sur tout le monde. Et je n'ai pas envie de partir d'ici, et je n'ai pas envie que cette aventure s'arrête. Je veux continuer à faire rêver des millions de Mauritaniens.

L'arrivée de supporters des Mourabitounes à Abidjan

J'espère que les supporters qui vont arriver seront de vrais supporters, pas des spectateurs. Qu'ils feront du bruit, car ce stade est un stade assez fermé qui peut faire caisse de résonance.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.