Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 20 janvier 2024 à 10h54
Après leur match nul inaugural dans cette Coupe d'Afrique contre l'Angola, les Algériens doivent se reprendre contre le Burkina Faso. Leur sélectionneur, Djamel Belmadi, est lui de plus en plus contesté.
Un match nul qui ne passe pas. Après l'ouverture du score de Baghdad Bounedjah (18e), les Algériens ont déjoué et fini par se faire rejoindre par l'Angola sur penalty, à la 78e minute, lors de leur première rencontre dans cette CAN ivoirienne, lundi dernier à Bouaké (1-1). "On s'est fait punir", a ensuite réagi Djamel Belmadi. Un sélectionneur plus critiqué que jamais, alors que les supporters des Fennecs craignent une nouvelle désillusion pour leurs protégés après l'élimination dès le premier tour de la dernière Coupe d'Afrique, alors qu'ils étaient tenants du titre, et en barrages du Mondial qatari.
Mahrez très critiqué
L'état de grâce consécutif à ce sacre continental est donc bien loin pour Belmadi, à qui on reproche notamment de trop faire confiance à son Riyad Mahrez qui, à l'image de Karim Benzema, est loin de faire des étincelles depuis son arrivée en Arabie saoudite. Et l'ex-Citizen a été très décevants face aux Angolais, ce qui lui a valu de nombreuses critiques. "Je ne comprends pas la logique de Belmadi de le garder malgré sa performance désastreuse. Mahrez aurait dû être remplacé. Il a besoin d'un électrochoc. Je comprends que Belmadi ait une relation privilégiée avec Mahrez, mais l'intérêt de l'Algérie doit primer a déclaré l'ex-international égyptien Mohamed Aboutrika pour beIN Sports.
Belmadi : "Important mais pas capital"
Belmadi a vite évacué ces critiques en conférence de presse, assurant que son capitaine n'en avait "rien à faire", mais il se sait attendu au tournant face au Burkina Faso d'Hubert Velud, vainqueur au bout du temps additionnel de la Mauritanie lors de son premier match. "Ce sera un match important mais pas capital", a tenté de minimiser l'ancien Marseillais, dont les choix contre les Etalons lors de cette rencontre programmée à 15h (heure française), toujours à Bouaké, seront particulièrement scrutés.