Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le jeudi 31 août 2023 à 23h10
Contrairement à la Coupe du monde 2022, l'UEFA a décidé de ne pas suivre la politique des temps additionnels allongés.
Durant la Coupe du monde 2022 au Qatar, une nouveauté avait frappé tant les joueurs que les spectateurs. Les temps additionnels incroyablement longs. Dépassant même parfois les dix minutes, ceux-ci avaient pour but de rattraper entre autres les pertes de temps causés par des actes d'antijeu ou des temps morts s'éternisant. Cependant, l'UEFA a trouvé la parade pour contourner ces pauses, sans pour autant infliger aux acteurs des temps additionnels interminables. Roberto Rosetti, le patron de l'arbitrage à l'UEFA, et Zvonimir Boban, chef du football et directeur technique au sein de la même instance, en ont fait l'annonce ce jeudi en conférence de presse à Monaco en marge du tirage au sort de la Ligue des champions.
"Quand vous jouez 60, 65 minutes - je peux m'appuyer sur mon expérience de joueur, en particulier de milieu de terrain - vous ressentez la fatigue lors des 30 dernières minutes du match. Et là quelqu'un arrive et vous ajoute encore 15 minutes... Combien de fois les calendriers avec de trop nombreux matches ont-ils été critiqués ? Nous n'écoutons pas les joueurs et les entraîneurs... C'est fou, c'est trop, donc nous n'allons pas suivre cette voie" a proclamé l'ancien vainqueur de la Ligue des champions en 1994 avec le Milan AC. Outre la lourdeur du calendrier et la durée des rencontres, l'ancien meneur de la Croatie a aussi avancé d'autre arguments de poids.
"Les arbitres reçoivent des directives pour reprendre le jeu rapidement" a-t-il été rapporté lors de cette conférence de presse. Au même titre que sur la scène européenne, le temps de jeu effectif oscille autour des 60 minutes tandis qu'ils est inférieur de cinq minutes dans les championnats nationaux. Par conséquent, aucune raison selon les responsables de l'UEFA de s'aligner sur la politique des temps additionnels étendus.