Aurélie Sacchelli, Media365, publié le jeudi 17 octobre 2024 à 11h16
Présent sur le Tour de Guangxi pour conclure sa saison 2024, Chris Froome se projette sur 2025, qui sera l'année de ses 40 ans et sa dernière année de contrat avec Israël - Premier Tech. Le Britannique ne nourrit plus d'ambitions, se contentant désormais d'encadrer les jeunes.
Trente-deux jours de compétition. Depuis sa terrible chute de 2019 qui a clairement fait basculer sa carrière, Chris Froome n'avait plus couru aussi peu durant une saison. Le Britannique conclut cette semaine sa saison 2024 en Chine, sur le Tour de Guangxi (ce qui lui fera donc 35 jours de course, sauf abandon d'ici dimanche), en marge de cette dernière course World Tour de la saison, le coureur de 39 ans a évoqué la saison prochaine, qui sera sa dernière sous les couleurs d'Israël - Premier Tech, et aussi probablement la dernière de sa carrière. Le coureur aux 46 victoires n'a plus rien gagné depuis le Giro 2018, lorsqu'il était encore chez Sky, et depuis son arrivée au sein de l'équipe israélienne en 2021, il n'a terminé qu'une seule fois dans le Top 10, à l'Alpe d'Huez sur le Tour de France 2022 où il avait pris une brillante troisième place, mais sans confirmer derrière. A quelques mois de fêter ses 40 ans, Chris Froome reconnait qu'il ne court plus pour gagner. « À ce stade, je cherche simplement à faire ce que je peux dans ce sport. En réalité, je ne cherche pas à gagner. Je prends toujours autant de plaisir à concourir. J'adore ce sport et j'adore faire du vélo, donc c'est beaucoup plus facile. (...) Je vais m'asseoir avec l'équipe vers la fin de la saison et déterminer exactement à quoi ressemblera l'année prochaine », a-t-il déclaré au média belge WielerFlits.
Froome ne se compare pas avec Pogacar
Chris Froome va donc tranquillement terminer sa carrière, avec un bilan de 21 victoires en Grands Tours (étapes et classement général confondus) et neuf sur les classiques. Un palmarès conséquent, mais qui n'a rien à voir avec celui de Tadej Pogacar, dont les performances tout au long de cette saison ont interrogé (comme celle de Froome à sa grande époque d'ailleurs) et auquel Froome ne veut pas se comparer. « Les critiques viennent naturellement quand on devient aussi dominant. Mais évidemment, ma domination était très différente. Elle se concentrait davantage sur les Grands Tours alors qu'il le fait à chaque course à laquelle il participe, que ce soit les Classiques de printemps, les Classiques de fin de saison ou les Grands Tours. La saison qu'il a réalisée est tout simplement incroyable, absolument incroyable. »