Aurélien CANOT, Media365, publié le lundi 27 septembre 2021 à 15h14
En marge du Média Day de la Ligue National de basket, ce lundi à Paris, le président de la LNB Alain Béral a annoncé qu'il y aurait trois descentes en Pro B la saison prochaine pour une seule montée en Betclic Elite. A partir de 2023, le championnat se jouera donc à seize clubs, au lieu de dix-huit, comme c'est actuellement le cas. Une réforme initialement prévue en 2022 mais repoussée d'un an.
La Betclic Elite passera à seize clubs dans... deux ans. Initialement programmée pour la saison prochaine, la réforme avait pris date pour 2023, Covid-19 oblige, mais sans que rien ne soit pour autant garanti. Finalement, c'est bien l'exercice 2023-2024 qui verra le championnat passer à seize équipes, au lieu de dix-huit comme c'est actuellement le cas, et comme ce le sera encore pendant deux ans. Présent lundi à Paris pour le traditionnel Média Day (un joueur envoyé par chacun des seize représentants se prête au jeu des interviews), Alain Béral a confirmé que la petite révolution prévue pour la saison prochaine aurait bien lieu, mais dans deux ans uniquement. A l'issue de la saison 2022-2023, trois clubs de l'élite seront donc relégués en Pro B (contre deux seulement habituellement), quand la Pro B n'enverra, de son côté, qu'une équipe à l'échelon inférieur. « La réforme de passer à seize clubs en Betclic Elite sera mise en place, a officialisé le président de la LNB devant la presse. La saison prochaine, il y aura trois descentes et une montée, comme prévu mais avec un an de retard. »
Une autre chaîne pour diffuser les matchs ?
Autre sujet majeur abordé lundi par l'homme fort du basket français : la diffusion de la Betclic Elite. Comme annoncé par la chaîne en milieu de semaine dernière, Sport en France sera diffuseur officiel, mais pas pour autant exclusif. Ainsi, à la chaîne du CNOSF, qui proposera les plus belles affiches de la saison, et aux chaînes de France Télévisions en régions (via les décrochages) pourrait venir se greffer une autre chaîne nationale, cryptée. « On a rencontré toutes les chaines de télévision en France avec un produit différent d'avant, qui leur a plu, mais leur retour ne nous a pas plu sur les droits de diffusion. On ne veut pas retomber dans des niches et que personne ne nous regarde », a avoué Alain Béral, confirmant qu'« il y aura des matchs sur France Télévisions et Sport en France », et que tous les matchs seront gratuits.