Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 13 juin 2023 à 08h32
Vainqueur 94-89 d'un match 5 qui ne restera pas dans les annales, chez lui contre Miami, Denver a décroché lundi soir le premier titre de champion de son histoire. Nikola Jokic, la superstar des Nuggets, a été logiquement élu MVP de ces finales.
Denver champion. Pour la première fois de son histoire, la franchise du Colorado, qui avait déjà terminé en tête de la saison régulière à l'Ouest (mais seulement quatrième sur l'ensemble des deux conférences) a pu sabrer le champagne, lundi soir, après sa nouvelle victoire (94-89), à domicile face à Miami dans un match 5 surtout marqué par beaucoup de ratés des deux côtés. Les Nuggets, notamment, ont manqué beaucoup de choses, et pas uniquement des lancers-francs (10). Et à jouer avec le feu, ils auraient très bien pu se brûler. Miami a d'ailleurs eu plusieurs fois le match en main face à une équipe de Denver qui s'est reposée dans un premier temps, l'inévitable Nikola Jokic excepté (26 points, 16 rebonds), sur Michael Porter (16 points) pour ne pas subir un écart qui aurait pu s'avérer fatal (51-44 à la pause). Surtout que Jimmy Butler, longtemps discret, est sorti de sa boîte en fin de match. Auteur de 13 points de suite dans le money time, il a même redonné un point d'avance à son équipe alors qu'il ne restait plus que deux minutes à jouer. Heureusement pour les Nuggets, qui ne s'étaient plus invités en finales depuis leur intronisation en NBA en 1976, Miami est resté complètement au point mort après ce rush de son joueur vedette.
Le "Joker" évidemment MVP de ces finales
Et au bout d'un ultime rebond offensif pris par Bruce Brown, la Ball Arena a pu exploser de joie et célébrer comme il se devait ce premier titre de champion de l'histoire. Une première bague que les Nuggets, qui succèdent au palmarès à Golden State, doivent presque évidemment essentiellement à leur superstar. Le Joker, qui a tourné lors de ces cinq matchs (Denver remporte la série 4-1) face à Miami à 30,2 points (avec 58% de réussite aux tirs, dont 42% d'efficacité sur les tirs à trois points), 14 rebonds et 7,2 passes décisives de moyenne par match, a d'ailleurs reçu très logiquement le trophée de MVP de ces finales après la rencontre. Le "Joker", qui se console ainsi de ne pas avoir été élu MVP de la saison régulière pour la troisième année de suite (NDLR : Joel Embiid a été préféré au Serbe par les votants), est le quatrième Européen seulement dans l'histoire de la NBA à inscrire son nom au palmarès de la distinction. Mais pour lui, c'est une première. Pour Denver également.