Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 29 septembre 2023 à 15h54
Contraint à l'abandon en raison d'une nouvelle blessure au tendon d'Achille lors des Mondiaux de Budapest, Kevin Mayer rassure sur son état physique, avec les Jeux de Paris en tête.
L'histoire a encore bégayé cet été pour Kevin Mayer, lors des championnats du monde de Budapest. Déjà trahi par son physique aux derniers Mondiaux de Doha (2019), ainsi qu'aux championnats d'Europe de Berlin (2018) et de Munich (2022), il a dû arrêter son décathlon prématurément dans la capitale hongroise en raison d'une blessure au tendon d'Achille gauche, après avoir uniquement participé au 100 m et au saut en longueur. Un tendon d'Achille qui l'avait déjà contraint à l'abandon à Doha. "J'avais mis six mois à m'en remettre, rappelle le double champion du monde à RMC. Dès que j'ai senti la douleur évoluer, au bout de deux épreuves, j'ai su que ça allait être la même chose. Je ne voulais pas avoir de dette pour Paris."
Les JO de Paris, un "rêve de gosse"
Car ces Jeux olympiques de Paris 2024 sont un véritable "rêve de gosse" pour le double médaillé d'argent olympique. "Je n'ai jamais porté le maillot de l'équipe de France en France, puisqu'il n'y a jamais eu de championnat d'Europe, du monde ni de JO en France, ce sera la première fois pour moi. La seule fois où j'ai fait une compétition internationale en France c'était le Décastar (en 2018, ndlr) et j'ai battu le record du monde..." C'est tout le mal qu'on souhaite au natif d'Argenteuil qui, un mois après son abandon, se sent aujourd'hui "clairement beaucoup mieux. J'ai fait une grosse rééducation. Je ne me suis pas accordé de vacances. J'ai repris directement", explique encore celui qui sera l'un des principaux (ou rares) espoirs de l'athlétisme tricolore l'an prochain à l'occasion de ces JO de Paris, après des Mondiaux de Budapest au bilan très décevant, avec une seule médaille, en argent, glanée sur l'avant-dernière course du dernier jour de compétition par les relayeurs du 4X400m.