Jérémie Baron, Media365, publié le 22 octobre
Les Canaris sont restés sérieux face à Montpellier pour enchaîner un deuxième succès d'affilée (2-0). Nantes est désormais 7e à trois points du podium.
Comme quoi, il fallait juste laisser du temps à Pierre Aristouy. Sur la sellette en août, le tout jeune entraîneur nantais a attendu la cinquième journée pour signer son premier succès de la saison, mais son équipe enchaîne magistralement depuis : face à Montpellier ce dimanche après-midi (2-0), les Canaris ont signé un quatrième succès en cinq rencontres, cette fois grâce à Florent Mollet et Kader Bamba. Les vainqueurs (7èmes) confirment leur place dans le top 10, les vaincus (14èmes) s'enfoncent dans le dernier tiers du classement.
Le traître Mollet
Face à son ancienne formation, Mollet avait du feu dans les jambes. Auteur d'une mine sur le poteau en début de partie (9ème), le milieu de terrain a fait la différence 35 minutes plus tard lorsque la défense montpelliéraine a paniqué et Benjamin Lecomte a dégagé en catastrophe : l'ex-joueur de Schalke 04 ne s'est pas fait prier et a allumé (44ème). Une ouverture du score pas volée, et une très bonne manière de se rendre le match facile (après plusieurs frayeurs dans les relances, avant ce but) pour ensuite gérer.
L'humilité par Moutoussamy
Buteur lors de la dernière journée à Strasbourg, Samuel Moutoussamy est néanmoins encore loin d'être devenu un tueur devant la cage, et son occasion de début de deuxième période l'a montrée (50ème). Du coup, lorsque Moses Simon s'est échappé et a sagement glissé le ballon en retrait, le gaucher a eu la lucidité de laisser filer pour un Kader Bamba davantage à l'aise dans les seize mètres, qui plus est face à une cage vide (74ème). Simon (63ème) et Adson (71ème) auraient même pu offrir ce deuxième but un peu plus tôt.
Al-Taamari seul dans le désert
Entre ces deux réalisations, Montpellier avait tenté de se faire violence au retour des vestiaires, mais le remarquable Musa Al-Taamari et le délicieux Téji Savanier ne peuvent pas tout faire seuls. Alban Lafont, a d'ailleurs repoussé en première une frappe dangereuse de l'international jordanien (17ème) puis plus tard, détourné un coup franc du capitaine pailladin (66ème) ; au-delà de ça, il n'a pas eu beaucoup de boulot, faisant le travail sur ses sorties aériennes et voyant Akor Adams (54ème), Wahbi Khazri (55ème) et Kelvin Yeboah (70ème) flancher au moment de conclure. Le FCN fait-il peur à ce point, désormais ?