Vendée Globe : Une course vraiment pas comme les autres

Vendée Globe : Une course vraiment pas comme les autres

Nicolas Kohlhuber, Media365 : publié le samedi 31 octobre 2020 à 16h33

Dans une ambiance particulière, le Vendée Globe s'élancera des Sables d'Olonne le week-end prochain. Coup de projecteur sur le rendez-vous sportif de la fin d'année.

Alors que des millions de Français ne peuvent pas aller pratiquer une activité physique à plus d'un kilomètre de chez eux, 33 skippers vont attaquer un périple de plus de 45 000 kilomètres à partir du week-end prochain. Mais ils seront encore plus confinés que le commun des mortels. A partir du départ donné aux Sables d'Olonne dimanche prochain, les participants au Vendée Globe vont passer au moins douze semaines en mer pour une course en solitaire, sans escale et sans assistance autour du Monde. Dans ce périple, ils vont passer les caps de Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn avant de revenir en Vendée au début de l'année 2021. Les skippers vont devoir longer les côtes africaines, passer au sud de l'Australie, et traverser l'Atlantique mais aussi dompter la météo, notamment au Pot au Noir, et éviter les avaries.

Un duel Thomson - Beyou pour la victoire ?

Dans cette aventure humaine sans commune mesure, les engagés dirigent des monocoques de 18,28m de long qui entrent dans la catégorie IMOCA 60. Il n'y a pas de voiliers plus puissants que ceux qui mouillent actuellement dans le port des Sables d'Olonne qui sont menés par un marin en solitaire. Cette année, l'objectif est de succéder à Armel Le Cléac'h au palmarès de cette épreuve mondialement reconnue. Il avait remporté et battu le record en 2016-2017. Son dauphin, Alex Thomson sera un des favoris pour la neuvième édition du Vendée Globe. Le Britannique pourrait être le premier étranger à remporter cette course. Sur le podium il y a quatre ans, Jérémie Beyou pourrait aussi avoir son mot à dire tout comme Charlie Dalin qui va découvrir cette épreuve. Dans l'histoire de cette compétition fondée en 1989, seul Michel Desjoyaux s'est imposé à deux reprises. Un symbole de la difficulté à briller sur le Vendée Globe. Seuls en mer pendant toute la durée de la course, les 33 participants ne vont même pas pouvoir profiter du traditionnel bain de foule qui accompagne le grand départ. Cette année, il sera donné à huis clos, Covid-19 oblige. La preuve que l'impact du coronavirus existe même sur une course où le confinement est la règle.

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