Patinage artistique : La Russe Valieva suspendue quatre ans pour dopage

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Marie Mahé, Media365 : publié le lundi 29 janvier 2024 à 18h20

Ce lundi, la patineuse artistique russe Kamila Valieva, aujourd'hui âgée de seulement 17 ans, a été suspendue pour quatre ans.

Le verdict est tombé. Ce lundi, Kamila Valieva a été condamnée à une suspension de quatre ans. Une suspension qui prend effet dès le 25 décembre 2021. Cette décision a été prise par le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi en appel et qui désavoue la commission de discipline de l'agence antidopage russe (RUSADA). Cette dernière avait, il y a un an de cela, dispensé de sanction la Russe, aujourd'hui âgée de seulement 17 ans, car elle n'avait commis, selon l'instance, "aucune faute ou négligence". De son côté, à travers un communiqué, le TAS, juridiction suprême du monde du sport, a notamment écrit : "Tous les résultats en compétition de Mme Valieva à compter du 25 décembre 2021 sont annulés, avec toutes les conséquences qui en découlent." La Russe se verra ainsi retirer tous ses titres, ses médailles sans oublier ses primes obtenus durant cette période concernée. La patineuse avait fait parler d'elle lors de l'édition 2022 des Jeux Olympiques de Pékin en Chine, après avoir connu un contrôle positif à une substance interdite.

Valieva n'a pas convaincu le TAS

Kamila Valieva, championne olympique par équipe en titre, n'avait pas contesté ce fameux contrôle positif à la trimétazidine, qui remontait à la fin du mois de janvier 2021. La trimétazidine, détectée en très petite quantité dans son organisme, est une substance utilisée pour améliorer la circulation sanguine mais qui est interdite par l'Agence mondiale antidopage (AMA), depuis l'année 2014. Au moment de ce contrôle, la jeune athlète, âgée alors de seulement 15 ans, avait bien tenté de se défendre, invoquant une "contamination via les couverts" partagés avec son grand-père, qui la conduisait, tous les jours, à son entraînement. Ce dernier était justement traité à la trimétazidine, suite à la pose d'un cœur artificiel. Pour le TAS, la principale intéressé n'a visiblement pas partagé de preuves suffisantes pour convaincre qu'elle ne s'est pas dopée "intentionnellement".

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