Paris 2024 : La natation française a pour objectif d'être à son meilleur niveau

Paris 2024 : La natation française a pour objectif d'être à son meilleur niveau ©Icon Sport, Media365

Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 20 juillet 2024 à 21h30

Alors que la natation française n'a jamais fait mieux que sept médailles aux Jeux Olympiques, le DTN Julien Issoulié assure qu'égaler cette performance lors de Paris 2024 serait un résultat exceptionnel.

Ce sera un temps fort de la première semaine de Paris 2024. Transformée en bassin olympique, la Paris-La Défense Arena s'attend à vibrer pour les performances des nageurs tricolores. Une attente qui tranche avec un bilan de Tokyo, des Jeux Olympiques qui s'étaient conclus avec Florent Manaudou seul médaillé avec l'argent sur le 50m nage libre. Toutefois, avec l'éclosion d'une génération à même de briller au plus haut niveau lors des trois dernières années, les ambitions semblent bien revues à la hausse. « Nos JO seront réussis si on arrive à se rapprocher des meilleurs standards de la natation française, a confié le Directeur Technique National Julien Issoulié dans des propos recueillis par Eurosport. Sept médailles, ce serait génial. » Pour cela, l'équipe de France comptera notamment sur Léon Marchand. Le Toulousain sera notamment aligné sur quatre distances en individuel. « C'est un nageur exceptionnel, on a de la chance de l'avoir », concède Julien Issoulié avant de préciser sa pensée concernant les objectifs tricolores pour Paris 2024. « On est assez humbles, ajoute-t-il. Notre objectif, c'est que tous les nageurs nagent à leur meilleur niveau de toute leur carrière. »

Issoulié se refuse à viser trop haut

Affirmant que la natation tricolore « était quasiment la honte du sport français » lors de Tokyo 2020, le DTN admet que les Bleus sont « pleins d'attentes » mais se refuse à verser dans l'arrogance qui sera d'affirmer que battre le record des sept médailles ramenées de Londres en 2012 est envisageable. « Aujourd'hui, l'environnement est incroyablement concurrentiel avec les Australiens, les Américains, les Chinois, les Italiens et les Anglais, rappelle-t-il. Concentrons-nous sur ce que l'on peut maitriser. » Si l'équipe de France masculine peut compter sur Léon Marchand comme locomotive alors que Mewen Tomac et Yohann Ndoye-Brouard auront une carte à jouer, Julien Issoulié ne peut pas cacher que le potentiel de médailles est moins certain du côté des féminines, sans toutefois perdre espoir au vu des performances obtenues lors des dernières années. « On a des nageuses comme Marie Wattel et Mélanie Henique, médaillées mondiales, Charlotte Bonnet, une grande nageuse, Anastasiia Kirpichnikova, qui navigue entre le bon, le très bon et le un peu moins bien, résume le DTN de la natation française. Mais on n'a pas d'athlète où on se dit que c'est une évidence. » Néanmoins, avec l'énergie apportée par le public français, les Bleues pourraient réserver de belles surprises.

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