Aurélie Sacchelli, Media365, publié le samedi 10 août 2024 à 23h56
Après la défaite 98-87 de l'équipe de France masculine de basket en finale du tournoi olympique, le sélectionneur Vincent Collet a fait part de sa fierté et a reconnu que ses joueurs n'étaient pas passé loin de l'exploit face aux Etats-Unis.
L'avenir nous dira si cette finale olympique était le dernier match de Vincent Collet à la tête de l'équipe de France masculine de basket, qu'il dirige depuis 2009. Il n'a d'ailleurs pas voulu évoquer le sujet de son futur, estimant que ce n'était pas le moment. Mais toujours est-il que le coach de 61 ans a vécu l'un des plus grands moments de sa carrière ce samedi à la Bercy Arena. Ses Bleus ne sont pas passés loin de l'exploit en finale du tournoi olympique, s'inclinant 98-87 contre les Etats-Unis, emmenés par un immense Stephen Curry, auteur de 24 points. Au micro de France Télévisions, Vincent Collet a reconnu que les quelques erreurs françaises avaient fait une immense différence et a évoqué la fantastique phase finale des Bleus, qui contraste avec leur triste phase de poules. « Leur talent incroyable a fini par faire la différence. On a fait un grand match, mais entaché de petites erreurs, d'une ou deux pertes de balle en contre-attaque, beaucoup de lancers-francs ratés. (sur la transformation de l'équipe depuis les quarts) C'était un long process. Même ce qu'on avait fait avant en préparation a compté. Simplement, à un moment donné, les planètes s'alignent. Il est clair aussi que le changement de line-up (Gobert sorti du cinq majeur, ndlr) a été un élément qui a transfiguré l'équipe, car on avait du mal à jouer avec les deux grands (Gobert et Wembanyama), ça nous ralentissait, on manquait d'espace. On savait que le quart de finale était le match de la bascule, et on l'a très bien abordé."
Collet : "C'était impossible face à cette équipe-là"
Le sélectionneur s'est ensuite exprimé en anglais au micro d'Eurosport, et a fait part de sa fierté. « Là, c'est d'abord une déception car on a eu la sensation qu'on pouvait gagner ce match. On doit aussi reconnaitre leur supériorité. On a été très proches. Je suis vraiment très fier de mes joueurs, ils ont combattu pendant toute la rencontre. Il a fallu qu'ils jouent très bien pour nous battre. C'est peut-être le plus grand moment de ma carrière, je suis tellement fier d'avoir réussi à poser des problèmes aux Américains, ici à Paris. On a été proches, mais c'était impossible face à cette équipe-là. » Rendez-vous dans quatre ans à Los Angeles ?