Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 29 octobre 2021 à 19h53
Joakim Noah assistait au match entre les Bulls et les Knicks, dans la nuit de mercredi à jeudi. Entre ses deux franchises de coeur, c'est surtout à Chicago que son nom a marqué l'histoire. Le public local le lui a bien rendu, le célébrant comme il se doit.
Le match entre les Chicago Bulls et les New York Knicks était l'occasion rêvée de saluer Joakim Noah au United Center. L'ancien pivot français, retraité à 36 ans depuis cet été - après un rapide passage aux Clippers -, est forcément lié à vie à la ville de l'Illinois, où il a été défenseur de l'année en 2014 et deux fois All-Star (2013 et 2014). Il est aussi devenu le seul Français à être nommé dans le cinq majeur de la saison, la même année, trois saisons après avoir déjà porté les Bulls en finale de conférence (2011). Le neuvième choix de la draft 2007, qui sortait alors de deux titres NCAA avec les Florida Gators, a lié une relation particulière avec son coéquipier Derrick Rose mais aussi son coach Tom Thibodeau, à propos de qui il révèle une anecdote.
Thibodeau : "Quelqu'un de spécial, qui s'intéresse aux gens"
"La défense aide à gagner, ce qui est le plus important. Un jour, il m'en faisait baver à l'entraînement, je lui ai dit que je le détesterais si on ne gagnait pas. Il m'a répondu qu'il penserait la même chose de moi." Auteur d'une saison 2013-2014 en double-double de moyenne, à 12,6 points et 11,4 rebonds (ainsi que 1,5 contre et 5,6 passes), Joakim Noah avait "le jeu dans le sang" selon Jacques Monclar, le consultant beIN SPORTS : "C'était un fin passeur avec des lectures rapides, il a grandi tard donc il a eu cette vision globale. Il était toujours disponible, seul dans un coin ou en solution de recours quand un coéquipier partait dans une pénétration aléatoire. Un vrai talent sur la lecture de jeu, et de la générosité dans tout !"
Ainsi que dans ses joutes verbales avec LeBron James, qui ont parfois été très chaudes. Habitué à jouer blessé, même dans ses plus grandes années, il est encore encensé par son mentor Thibodeau, qui revenait lui aussi en tant que coach de New York - où le fils de Yannick est né et a joué de 2016 à 2018 : "Je suis content qu'il soit honoré, il le mérite. Il a un lien fort avec Chicago, c'est quelqu'un de spécial qui s'intéresse aux gens. Cette équipe jouait à chaque fois avec tant de coeur, ça crée un lien avec les fans. Surtout quand ils connaissent le basket."