Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 17 octobre 2024 à 21h27
Battu au premier match par les Turques de Mersin, Bourges a débloqué jeudi son compteur en Euroligue en atomisant l'Olympiacos en Grèce (88-53). Une soirée parfaite si Inès Pitarch-Granel ne s'était pas de nouveau blessée.
Bourges est officiellement lancé sur la scène européenne. Une semaine après avoir manqué leurs débuts en Euroligue avec une défaite d'entrée à domicile (77-66) face aux Turques de Mersin et à leur colonie d'internationales française (Iliana Rupert, Marine Johannès et Marine Fauthoux), les Berruyères ont su relever la tête, ce jeudi lors de la 2eme journée de la compétition et à l'occasion de leur premier voyage de la saison en Coupe d'Europe. Et de quelle façon ! En déplacement sur le parquet d'une équipe de l'Olympiacos qui s'était déjà fait corriger chez les Tchèques de Brno lors de la première journée, Bourges a passé à son tour à la moulinette (88-53) des Grecques très vite décramponnées au tableau d'affichage. Le Tango, porté notamment par Kariata Diaby, auteur d'un double-double (15 points - 12 rebonds), mais aussi à la baguette par une Pauline Astier déjà très en vue face à Mersin au premier match et elle aussi auteur d'un double-double jeudi (10 points, 11 passes), comptait déjà dix longueurs d'avance après le premier quart-temps (25-15). Bourges a encore augmenté son avance dans un deuxième quart-temps lui aussi à sens unique pour regagner les vestiaires avec vingt points d'avance (45-25).
Seul bémol : la (nouvelle) blessure de Pitarch-Granel
Sauf miracle, la victoire semblait déjà tendre les bras à des Berruyères qui plus est bien aidées par l'incroyable maladresse adverse, avec aucun panier à trois points pour une équipe de l'Olympiacos également très faible collectivement, en première mi-temps malgré onze tentatives. Le Tango, tout aussi sérieux après la pause et qui a également pu s'appuyer sur une Amy Okonkwo particulièrement adroite (20 points à 7 sur 14 aux shoots) en plus d'être solide sous les panneaux, l'emporte finalement de 35 points à l'issue de cette partie qui a permis à Juliette Bourgeois d'effectuer ses premiers pas dans la compétition. Une soirée qui avait tout pour être parfaite pour les Berruyères si Inès Pitarch-Granel, gravement blessée à un genou la saison dernière, ne s'était pas de nouveau blessée, cette fois à une cheville. La seule fausse note de ce jeudi idéal pour le Tango, dont le compteur en Euroligue est maintenant débloqué.