Guillaume MARION, Media365 : publié le mercredi 19 mai 2021 à 16h50
Avant les 500 miles d'Indianapolis, Simon Pagenaud (Team Penske) est revenu pour L'Equipe sur son ambition sur cette course mythique, ainsi que sur les débuts de Romain Grosjean.
Simon Pagenaud a une revanche à prendre. Vainqueur en 2019, puis seulement 22eme l'an dernier, le Français veut rejouer les premiers rôles en 2021 sur la mythique course sur l'ovale. « On arrive à Indianapolis avec des ambitions énormes. Le but c'est d'avoir une de nos voitures en pole pour montrer la capacité de Penske à préparer la meilleure auto. Et puis la victoire, c'est mon objectif numéro 1 chaque année d'aller chercher une deuxième bague de vainqueur. C'est mon jardin secret au sens où c'est la chose sur laquelle je travaille le plus. (...) Il y a des années où on met le doigt sur des recettes qui fonctionnent très bien et d'autres fois où c'est plus difficile. Ce n'est pas le casino... mais c'est de la recherche et du développement qui prend du temps. Cette année, le développement de la voiture a été exceptionnellement bon, les ingénieurs se sont focalisés sur des points importants. Aux essais du mois d'avril, on a eu confirmation que ça devrait bien fonctionner », a notamment confié le pilote de 37 ans.
« Grosjean a une telle histoire »
Par la suite, le Français a également évoqué l'arrivée de Romain Grosjean en IndyCar. « Ça fait plaisir de voir que ça marche bien pour lui et que la course à l'américaine lui plaît parce que ça fait des années que j'essaie de la promouvoir en France. On a tous la même chance de pouvoir gagner avec la même voiture, le même moteur, les mêmes pneumatiques... Donc c'est à l'équipe et au pilote de faire la différence. Romain et Olivier Boisson, son ingénieur français chez Dale Coyne, ont fait un super boulot ce week-end à Indianapolis, a expliqué Pagenaud, au sujet de l'ancien pilote F1. C'est top de voir l'intérêt que ça génère dans les médias et chez les gens. Romain a une telle histoire que c'est beau de le voir réussir après ce qui lui était arrivé à Barheïn. De le voir souriant, en pleine forme, aux avant-postes, ç'a un bel effet, ça attire les gens. Sébastien Bourdais et moi avons eu beaucoup de succès aux États-Unis mais l'arrivée de Romain nous permet d'avoir un peu plus de lumière venue de France. »