Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 08 octobre 2021 à 14h44
Débarqué au Grand Prix de Turquie vêtu d'un kilt, Lewis Hamilton sait que "des gens ne vont pas le comprendre, mais ce n'est pas grave."
S'il a signé le meilleur temps de la première séance d'essais libres du Grand Prix de Turquie vendredi, Lewis Hamilton sait déjà qu'il ne partira pas en pole position dimanche sur le circuit d'Istanbul. Car Mercedes a choisi ce week-end pour doter sa monoplace d'un nouveau moteur à combustion interne. Sauf qu'il dépasse ainsi le nombre de pièces autorisées sur l'ensemble de la saison, et a donc écopé de dix places de pénalité sur la grille, a annoncé la FIA. La veille, le septuple champion du monde avait fait sensation en débarquant dans le paddock vêtu d'un kilt bleu. Et il s'en ensuite expliqué.
"C'est assez audacieux, a avoué l'Anglais quand il a été interrogé sur cette tenue originale. J'aime vraiment ce que fait Burberry et j'adore cette tenue, tout simplement. Je parcours toutes ces photos sur Internet, et je trouve des choses que j'aime. Il y a quelques années, j'avais fait un shooting avec GQ en portant un kilt. Nous l'avions fait spécialement pour l'occasion avec Tommy Hilfiger et, là aussi, il était non genré." Pour Hamilton, "chacun peut porter ce qu'il veut. Il y a des gens qui ne vont pas le comprendre, mais ce n'est pas grave. J'espère qu'ils finiront par traverser cette phase où ils ouvriront leur esprit et qu'ils laisseront tout le monde être soi-même."
"Il n'y a pas de mode en F1"
Le pilote de 36 ans, qui possède seulement deux points d'avance sur Max Verstappen au classement du championnat du monde, a ensuite évoqué sa passion pour la mode, lui qui s'est rendu à la Fashion Week parisienne la semaine dernière : "C'est naturellement un monde très différent de la F1, la F1 n'est évidemment pas focalisée là-dessus. Elle est manifestement très corporate, et il n'y a pas de mode en F1. J'ai toujours senti que c'était un endroit où il n'était pas facile d'être soi-même. Mais quand on est à la Fashion Week, par exemple, on est entouré de gens de tous horizons, qui s'expriment de différentes manières. Et j'adore cet environnement où je suis en mesure de m'exprimer. Désormais, je le fais aussi sur les circuits. Et je me sens libre de le faire."