Paris 2024 : Robert-Michon porte-drapeau, "c'est dingue"

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Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 12 juillet 2024 à 21h41

Désignée porte-drapeau de l'équipe de France, avec Florent Manaudou, aux Jeux Olympiques de Paris, la discobole Mélina Robert-Michon a dû mal à réaliser.

"Avec cette reconnaissance, c'est tout mon parcours olympique qui ressort, je repense à mes débuts, à toutes ces années..." Mélina Robert-Michon "ne réalise pas complètement encore". Jeudi, l'expérimentée discobole, qui s'apprête à fêter son 45e anniversaire, a officiellement été désignée porte-drapeau de la délégation française, avec le nageur Florent Manaudou, pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, programmée le 26 juillet sur la Seine. Une belle reconnaissance pour celle qui avait décroché une médaille d'argent lors de l'édition 2016, à Rio, et s'apprête à disputer dans la capitale les JO pour la septième fois de sa carrière.

"Un véritable symbole"

"C'est dingue et je crois que je ne réalise pas complétement encore, a-t-elle réagi, interrogée par la Fédération française d'athlétisme (FFA). Je ressens forcément un sentiment très fort de fierté de représenter l'ensemble de la délégation olympique. Être choisie par les athlètes, c'est un véritable symbole et on va pouvoir partager cette aventure à Paris tous ensemble devant le public français. Je remercie les athlètes de leur confiance. C'est une grande responsabilité, et je vais donner le maximum pour être à la hauteur des attentes et aider cette équipe de France à profiter de cette aventure olympique."

L'éloge du collectif

Robert-Michon, qui compte également à son palmarès une médaille d'argent aux Mondiaux, en 2013, et une autre aux championnats d'Europe l'année suivante, était en concurrence avec la boxeuse Estelle Mossely, la nageuse Charlotte Bonnet, la footballeuse Wendie Renard, l'escrimeuse Pauline Ranvier, la basketteuse Laëtitia Guapo ainsi que la navigatrice Camille Lecointre. Elle est la première athlète à avoir l'honneur de mener la délégation tricolore depuis Marie-José Pérec à Atlanta en 1996. Cette dernière a d'ailleurs complètement validé la désignation de Robert-Michon, avec qui l'équipe de France sera "entre de bonnes mains". "Je sais que l'on va se porter les uns et les autres car je crois beaucoup au collectif, et c'est comme ça que l'on arrivera à faire des grandes choses", conclut l'intéressée, déjà habitée par le rôle.

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