Mathieu Warnier, Media365 : publié le lundi 29 juillet 2024 à 15h45
Blessé aux ischio-jambiers au début du mois de juillet, Kevin Mayer a laissé entendre sur les réseaux sociaux que sa convalescence avance bien et va prochainement se tester en vue du décathlon de Paris 2024.
Kevin Mayer est dans la dernière ligne droite. Le 2 août prochain, le détenteur du record du monde du décathlon fera son entrée en lice dans Paris 2024. Mais, alors qu'il a attendu les derniers championnats d'Europe pour assurer sa qualification, le natif d'Argenteuil a vécu un coup d'arrêt le 7 juillet dernier. A l'occasion du Meeting de Paris, le Tricolore s'est blessé aux ischio-jambiers gauches lors d'un 110m haies. Si le pessimisme a un temps été de mise dans l'entourage du double champion du monde, la donne semble en train de changer. Alors qu'il verrouille sa communication depuis cette blessure, Kevin Mayer est sorti du silence ce dimanche au travers d'un message publié sur le réseau social Instagram. « Chaque jour, les progrès sont surprenants », a affirmé le décathlonien dont le titre olympique est le seul qui manque à son palmarès. Toutefois, si ce message commence par une note d'espoir, le doute reste permis.
Mayer : « Chaque jour a apporté son lot de surprises positives »
En effet, Kevin Mayer concède qu'il y a « aucune certitude » de le voir présent sur la pelouse du Stade de France pour entamer le décathlon olympique. Néanmoins, comme Romain Barras l'avait confié peu après la blessure du Tricolore, il n'est pas question de baisser les bras jusqu'au dernier moment. « Je ne peux pas vous dire si ça va le faire ou pas, a-t-il ajouté. Cela paraissait impossible au début, mais chaque jour a apporté son lot de surprises positives et je me retrouve à imaginer un miracle. » Avant de prendre une décision ferme et définitive quant à son engagement lors de Paris 2024, Kevin Mayer assure qu'il va participer à « des tests définitifs très prochainement » concernant sa capacité à être au plus haut niveau. Il est notamment question de s'essayer au sprint et aux haies, qui sont les éléments les plus critiques après une blessure musculaire aux ischio-jambier. Ce qui est certain, c'est que le Francilien se dit « prêt à mourir sur la piste » lors d'un des derniers défis de sa carrière.