Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 26 juillet 2024 à 10h29
Fortement pressentie pour être la dernière relayeuse de la flamme vendredi lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, Marie-José Pérec avoue que "cela pourrait être quelque chose de fou".
"J'ai prévu de prévenir le dernier relayeur aujourd'hui, pour essayer de garder la confidentialité et un peu de surprise." Interrogé par France Inter vendredi matin, jour de la très attendue cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, programmée en soirée sur la Seine, Tony Estanguet, le président du comité d'organisation, n'a pas voulu dévoiler l'identité du dernier relayeur, qui allumera la vasque olympique dans le jardin des Tuileries. Mais on a quand-même une petite idée... Surtout depuis que le président de la République a laissé entendre qu'il pourrait s'agir de Marie-José Pérec, lors du journal de 20h de France 2 mardi. "Écoutez, moi, elle fait partie des athlètes qui m'ont donné les plus beaux et plus grands souvenirs. Maintenant je ne veux pas mettre plus de pression à Tony", confiait Emmanuel Macron dans un grand sourire, sans démentir. Et l'intéressée s'est exprimée sur le sujet dans une interview accordée à RTL vendredi.
"Tout le monde me posait la question"
"Cela pourrait être quelque chose de fou, j'ai l'impression que je suis en compétition. Cela fait plusieurs jours que je ne dors pas. Mon téléphone est proche, je me dis qu'ils vont peut-être m'appeler la nuit...", a déclaré l'athlète française la plus titrée de l'histoire des Jeux Olympiques, elle qui compte trois médailles d'or, deux sur le 400m (1992 et 1996) et une sur 200m. La Guadeloupéenne, qui a déjà porté la flamme lors du passage du relais sur son île mais aussi à l'INSEP, a aussi avoué être très sollicitée. "Un dîner a eu lieu au Louvre hier soir, 750 personnes, c'était impressionnant... et tout le monde me posait la question de savoir si j'allais porter la flamme en dernière relayeuse. Tony était là, mais personne ne lui demandait, à lui, a-t-elle expliqué en souriant. Je suis allée le voir pour savoir, sans forcément poser la question, je pensais qu'il allait me dire : « A demain ». Mais non, j'ai juste eu de grands sourires. Mais j'attends." Elle devrait bientôt savoir...