Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 25 juillet 2024 à 15h11
Les Bleues souhaitant porter un pantalon au lieu de la traditionnelle jupe lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, comme l'heptathlonienne Auriana Lazraq-Khlass, ont eu gain de cause auprès du CNOSF.
On parle décidément beaucoup de la tenue, créée par la maison de haute couture Berluti, que porteront les membres de la délégation tricolore lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, programmée vendredi soir sur la Seine. Notamment depuis la sortie de Sasha Zhoya, grand espoir du 110 m haies, qui expliquait vouloir porter une jupe car, "en 2024, il n'y a pas de distinction entre les hommes et les femmes dans la mode", déclarait-il dans l'un des deux premiers épisodes d'« Au cœur des Jeux », la série documentaire en cinq volets réalisée par Jules et Gédéon Naudet et diffusée sur France 2. S'il a bien été autorisé à porter une jupe lors de la cérémonie d'ouverture, Zhoya a finalement renoncé, officiellement pour des raisons esthétiques, selon L'Equipe. "Si les femmes ont le droit de mettre le pantalon, les hommes, ça pourrait être bien aussi s'ils pouvaient avoir le choix de mettre les jupes", confiait-il encore.
"Que les athlètes soient dans les meilleures conditions possibles"
Mais les Bleues pourront-elles vraiment porter un pantalon au lieu de leur traditionnelle jupe ? C'était le souhait de l'heptathlonienne Auriana Lazraq-Khlass, vice-championne d'Europe de la discipline le mois dernier à Rome. Et si elle se serait d'abord vue refuser cette demande, la native de Pithiviers a finalement eu gain de cause. "Je comprends l'uniforme et je suis fière de représenter mon pays. Mais on a beaucoup répété que les tenues ont été faites pour que les athlètes se sentent bien dedans. Chacun a sa sensibilité", a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux, avant de remercier le Comité olympique français. "Dans le cadre de la cérémonie d'ouverture, l'objectif du CNOSF est que les athlètes soient dans les meilleures conditions possibles et profitent de ces moments exceptionnels. Paris 2024 et Berluti accèdent aux demandes spécifiques d'athlètes sur les tenues", avait auparavant réagi le CNOSF.