Paris 2024 - Golf (H) : Perez et Pavon ont partagé "une ambiance de dingue"

Paris 2024 - Golf (H) : Perez et Pavon ont partagé "une ambiance de dingue" ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 04 août 2024 à 20h28

Les deux golfeurs tricolores engagés à Paris 2024 ont validé des classements très opposés, mais qu'importe...

Victor Perez a frôlé la première médaille olympique de l'histoire (récente) du golf, à domicile après une dernière journée de folie au Golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le Français, auteur d'une carte de 63 à -8 sous le par pour son quatrième tour, termine à seulement un petit coup du podium et donc d'un bronze qui aurait fait sensation. Mais rien ne lui enlèvera ce qu'il a vécu dimanche, comme il l'a raconté à nos confrères de L'Equipe : "Toutes les émotions, l'atmosphère et les gens qui m'ont soutenu pendant quatre jours, c'est quelque chose que je ne suis pas près d'oublier."

Pavon : "Ça fait vraiment chaud au coeur"

Soutenu par un maximum de public français depuis jeudi à 9h du matin, il a ressenti quatre jours d'émotions XXL, selon ses propres termes. Il savait qu'il lui faudrait une ultime journée aussi folle pour espérer la médaille : "Les leaders sont les meilleurs joueurs mondiaux, qui arrivent aussi à trouver des opportunités sur ce parcours et à faire un score. Un enchaînement comme celui du 12 au 16, ça m'est déjà arrivé, mais pas souvent et pas sur une si grande scène. Le Golf national est connu pour être hyper 'challenging'." D'après lui, sans surprise, c'est dimanche qu'il a probablement le mieux tapé la balle. "J'étais toujours en position pour ne pas faire de bogey, c'était vraiment une très bonne journée."

Un contraste évident avec son compatriote Matthieu Pavon, l'autre golfeur français qui a terminé dernier à +13 au-dessus du par. Mais le premier vainqueur tricolore de l'histoire sur le circuit américain retient malgré tout, lui aussi, la "superbe atmosphère" : "C'était une ambiance de dingue. Ce n'était pas facile de prendre du plaisir, mais heureusement que les gens étaient là. Je n'étais pas revenu en Europe, et surtout en France, depuis janvier. Donc de pouvoir voir tout le monde et sentir les encouragements, ça fait vraiment chaud au cœur."

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