Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 24 juillet 2024 à 10h16
Dernier survivant des relayeurs français de la flamme olympique de 1948, Daniel Rebiffé (99 ans) a porté pour la deuxième la torche lundi dans l'Essonne, à quelques jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
On touche au but. Au lendemain d'un passage dans les Yvelines qui a vu Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, porter la flamme olympique, le relais effectue mercredi sa 66e et antépénultième étape dans les Hauts-de-Seine, avant la Seine-Saint-Denis jeudi et le retour à Paris vendredi pour la cérémonie d'ouverture. Et c'est la triple championne olympique d'athlétisme Marie-José Pérec qui devrait être la dernière relayeuse et ainsi allumer la flasque, comme l'a laissé entendre Emmanuel Macron, le président de la République, mardi soir. La veille, la torche avait traversé l'Essonne, avec notamment Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, en relayeur à Vigneux-sur-Seine. Elle était partie le matin d'Etampes, avec un relayeur pas comme les autres. A 99 ans, Daniel Rebiffé a porté la flamme olympique pour la deuxième fois, lui qui est le dernier survivant des relayeurs français de la torche lors des Jeux Olympiques de Londres, en 1948.
"Il jouait avec la foule"
"Il a fait le show, il jouait avec la foule, il a même fait une bonne centaine de selfies : À 99 ans, je découvre mon père !", a expliqué à La Nouvelle République son fils Sylvain, qui raconte que les deux hommes ont longtemps cru que le nonagénaire ne pourrait pas réaliser son rêve, avant qu'une lettre de Tony Estanguet, le président du comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris, ne valide définitivement sa candidature le 20 mars dernier. Un moment "inoubliable" pour Daniel Rebiffé, de retour dans sa ville natale, et qui a parcouru plusieurs centaines de mètres avec la flamme. "Le cardio, je n'étais pas inquiet. Mes jambes par contre... Finalement, elles ont tenu le coup", a-t-il ensuite réagi auprès du Parisien, confiant avoir eu "droit à un accueil magnifique, que ce soit par les équipes de la ville, les organiseurs du passage de la flamme, la foule. Maintenant, je n'ai qu'une hâte, pouvoir me reposer et prendre une bonne douche", conclut celui qui se voit rempiler pour les Jeux Olympiques de Paris, en 2028...