Bordeaux : Lizarazu rend un vibrant hommage à Labat

Bordeaux : Lizarazu rend un vibrant hommage à Labat ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 24 décembre 2024 à 12h41

Bixente Lizarazu n'oubliera jamais "Pierrot" Labat, sans qui rien n'aurait peut-être été possible pour lui.

La mort de "Pierrot" Labat ce week-end, à l'âge de 88 ans, a profondément ému du côté des Girondins de Bordeaux, son club de toujours où il a été adjoint et surtout formateur dès le début des années 80. Notamment de la génération dorée des Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu qui, avant d'accueillir Zinedine Zidane en provenance de Cannes, ont eux été formés directement aux Girondins. Pour l'arrière gauche champion du monde 1998 et d'Europe 2000, la peine est immense.

"Tu resteras pour toujours dans ma mémoire et dans mon coeur"

En plus de saluer "un entraîneur et un formateur hors pair", celui qui est ensuite devenu une légende du Bayern rappelle que Pierre Labat était aussi "un confident de la première heure" : "La passion communicative du travail technique et des gammes que l'on répétait pendant des heures au centre de formation ou en pro, le maillot marine et blanc toujours collé à la peau. C'est une grande page de l'histoire des Girondins qui se tourne, mais tu resteras pour toujours dans ma mémoire et dans mon coeur, mon très, très cher Pierrot Labat. Repose en paix, mon ami."



Bixente Lizarazu accompagne son message d'une photo où on le voit poser avec le technicien ainsi qu'Alain Giresse, autre témoin d'une génération encore plus ancienne mais que "Pierrot" Labat accompagnait déjà au club aquitain. On a également vu le consultant TF1 poster un autre cliché de lui avec Pierre Labat mais aussi "Zizou" et "Duga", légendée ainsi : "Pierrot avec son petit trio bordelais préféré." Il y a trois ans, à l'occasion des 140 ans du club, le regretté se souvenait d'ailleurs de son "Liza" : "Je l'ai connu alors que je m'occupais des 19 ans. J'ai immédiatement vu ses qualités. J'ai demandé des renseignements sur ce gamin et on m'a répondu qu'on ne savait pas si on allait le garder. Je leur ai dit qu'ils étaient fous."

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