Axel Allag, Media365, publié le jeudi 28 novembre 2024 à 12h01
De janvier 2022 à juin 2023, Philippe Clement a entraîné l'AS Monaco et celui qui revient en France, mais sur le banc des Rangers ce jeudi soir à Nice (21 heures), a quelques regrets quant à son aventure avec le club princier.
Quelques regrets, malgré tout. Ancien entraîneur de l'AS Monaco le temps de 18 mois, Philippe Clement avait été licencié à un an du terme de son contrat, la faute à des résultats décevants et la non-qualification en Ligue des champions tant espérée, qui est finalement arrivée sous la direction d'Adi Hütter. Depuis un an, le technicien belge officie sur le banc des Rangers, qui défieront Nice ce jeudi soir à l'Allianz Riviera avec l'espoir d'obtenir une 3ème victoire dans le tournoi.
La difficulté de motiver les joueurs à Monaco
A Monaco, il a donc connu quelques difficultés, notamment celle de maintenir les joueurs sous pression, ce qui n'a rien d'aisé vu l'affluence de Louis-II, qui n'a évidemment rien à voir avec celle de l'Ibrox Park de Glasgow et ses "50 000 ou 55 000 spectateurs" à chaque match. "Si tu ne joues pas bien, on te le fait tout de suite ressentir en ville, où ça parle énormément de football. À Monaco, sur la Côte d'Azur, les joueurs sont moins exposés à la pression des supporters, l'adrénaline doit plus venir de l'équipe elle-même", a jugé le technicien, conscient des nombreux changements survenus à Monaco depuis son départ, notamment dans l'organigramme et au niveau des arrivées de joueurs.
"Je m'attendais à ce qu'on puisse dépenser plus en transferts", regrette Clement
Recruter des joueurs, justement, c'était bien plus difficile pour lui, et il ne l'a pas caché. "Je m'attendais à ce qu'on puisse dépenser plus en transferts. Il y a eu des choix de faits pour la bonne santé financière du club de laisser des joueurs partir, comme Benoît Badiashile en janvier, sans le remplacer. À ce moment-là, j'avais dit qu'on avait aussi besoin d'un milieu, mais ce n'était pas possible", a commenté celui qui a rappelé la balance des deux fenêtres de mercato sous sa direction, à savoir qu'"entre les ventes et les achats, on était positifs à hauteur de 120 millions d'euros".
Regrettant bien sûr le fait d'avoir manqué la qualification en Ligue des champions, tout en soulignant les progrès réalisés par Aurélien Tchouaméni, Benoî Badiashilet et Axel Disasi depuis, celui qui a prolongé jusqu'en 2028 avec les Rangers, a aussi noté des similitudes entre les deux projets et les départs de nombreux joueurs avec l'impératif d'un projet à reconstruire presque totalement.