Axel Allag, Media365, publié le mercredi 09 novembre 2022 à 23h43
Au lendemain d'une réunion avec l'UEFA et les promoteurs de la Super Ligue, Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et de l'Association européenne des clubs, a critiqué ouvertement les arguments des partisans du projet de cette Ligue fermée.
Nasser Al-Khelaïfi ne porte pas la Super Ligue dans son cœur. Ce projet de Ligue fermée qui compte encore 3 clubs de façon officielle (la Juventus Turin, le FC Barcelone et le Real Madrid) a été vivement critiquée ce mercredi par le président du PSG et de l'Association européenne des clubs (ECA). Au lendemain d'une réunion peu fructueuse, Nasser Al-Khelaïfi s'est montré ironique et tranchant. "Des gens essaient encore de réécrire l'histoire et de diviser le football avec des communiqués de presse et des power-points", a-t-il glissé ce mercredi lors d'une nouvelle réunion, dans des propos retranscrits par RMC Sport.
"Les clubs ont plus de pouvoir de décision que jamais"
Se disant peiné pour les représentants de la société A22 Sport Management "car ils ont prouvé hier qu'ils ne comprennent pas le football et son écosystème", le dirigeant en a ensuite rajouté une couche en balayant certains des arguments des partisans de la Super Ligue. Notamment celui d'un football européen possiblement peu excitant : "La semaine dernière, pour mon club, le vainqueur du groupe s'est joué à la dernière minute", a-t-il rétorqué. Allusion à la première place obtenu par le Benfica Lisbonne devant le PSG en Ligue des Champions. Quant aux références sur les duels entre Rafael Nadal et Roger Federer, le dirigeant a mis en avant le travail "dur" des deux éléments. "Les clubs ont plus de pouvoir de décision que jamais. Nous façonnons notre avenir", a synthétisé Al-Khelaïfi, certain qu'il n'était pas nécessaire de "démolir pour réformer".