Superligue : Pas de Ligue des Champions pendant deux ans pour les quatre frondeurs ?

Superligue : Pas de Ligue des Champions pendant deux ans pour les quatre frondeurs ?©Media365

Guillaume MARION, Media365, publié le jeudi 06 mai 2021 à 00h05

Alors que l'AC Milan, le FC Barcelone, la Juventus Turin et le Real Madrid ne se sont pas encore retirés du projet de la Superligue, l'UEFA pourrait durement sanctionner les quatre clubs frondeurs, d'après ESPN.



Après la révolte, place aux sanctions ? Encore engagés dans le projet très critiqué de la Superligue, l'AC Milan, le FC Barcelone, la Juventus Turin et le Real Madrid, pourraient rapidement voir l'UEFA contre-attaquer. En effet, d'après les informations d'ESPN, l'association qui gère le football européen serait prête à punir durement les quatre frondeurs et à les exclure pour deux ans de toutes compétitions européennes, ce qui signifierait pas de Ligue des Champions et de Ligue Europa pour eux avant quelque temps. De leur côté, Arsenal, l'Atlético de Madrid, Chelsea, Liverpool, Manchester City, Manchester United et Tottenham ne risqueraient pas grand-chose, suite à un marché avec l'UEFA, car ces équipes se sont retirées du projet, alors qu'un accord avec l'Inter Milan serait également en passe d'être trouvé. Une bataille judiciaire pourrait alors voir le jour entre les quatre frondeurs et l'association présidée par Aleksander Ceferin.

Infantino pas favorable à des sanctions

« Certaines actions devraient avoir des conséquences et chacun doit assumer ses responsabilités, mais... il faut toujours faire attention quand on parle de sanctions. De quelles sanctions parle-t-on ? C'est vite dit qu'il faut punir. C'est même populaire, ou populiste, parfois. Mais il faut aussi réfléchir aux conséquences d'éventuelles sanctions : en punissant par exemple un club, vous punissez aussi des joueurs, des entraîneurs, des fans, qui n'y sont pour rien. Il appartient en premier lieu aux instances nationales, ensuite aux Confédérations, dans ce cas l'UEFA, et seulement après à la FIFA de prendre les mesures appropriées. C'est ainsi que la pyramide du football est bâtie. Ceci dit, je préfère toujours privilégier le dialogue par rapport au conflit, même dans les situations les plus délicates. Et surtout, il faudrait éviter de parler de guerre quand on parle de football et quand le monde souffre d'une pandémie sans précédent », expliquait pour sa part Gianni Infantino, le président de la FIFA, lors d'un entretien à L'Equipe.

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