Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 27 octobre 2023 à 12h52
C'est presque devenu une habitude, une sorte de jeu de chat et de la souris entre l'instance européenne et les divers groupes de supporters à travers le continent.
Les animations du Collectif Ultras Paris ont été superbes mercredi soir lors de PSG - AC Milan en Ligue des Champions (3-0), particulièrement au coup d'envoi lorsqu'un tifo de Jean-Paul Belmondo en mode Professionnel a été dévoilé pour recouvrir toute la tribune. Sauf que le spectacle s'est accompagné de fumigènes et autres feux d'artifice, également un peu plus tard au cours du match, et que ça plaît toujours peu à l'UEFA, qui a ouvert une enquête d'après nos confrères du Parisien. Les mêmes inquiétudes avaient suivi le match contre la Juventus (2-1) la saison dernière, mais le Paris Saint-Germain s'en était tiré avec une simple amende.
Barthélémy : "Pas de huis clos pour de la pyrotechnie festive"
On peut donc imaginer et espérer qu'il en soit de même, à la lumière des explications de l'avocat Pierre Barthélémy au moment du rendu de cette décision : "Confirmation de la nouvelle politique disciplinaire de l'UEFA : pas de huis clos pour de la pyrotechnie festive. Les huis clos sont limités aux jets de pyro." Il n'y avait même pas eu de huis clos avec sursis, ce qui enlève aussi une certaine pression par rapport à l'ouverture de cette nouvelle enquête. C'est ce qui avait provoqué, par exemple, l'application d'un huis clos partiel à Nantes après la réception de la Juventus en Ligue Europa la saison dernière (0-3), par révocation d'un sursis.
Enfin, l'UEFA ne devrait pas sanctionner le PSG et ses supporters pour les banderoles déployées en soutien à la Palestine, peu avant la mi-temps. Les messages "Crime de guerre à Gaza : que fait la communauté internationale ?" ainsi que "Moyen-Orient : que toutes les victimes innocentes reposent en paix" et "Paris contre toute forme de terrorisme" ont ainsi été affichés dans la même tribune Auteuil. De même qu'un hommage au professeur de français assassiné à Arras il y a deux semaines : "Touche pas à mon éducation nationale. RIP M. Dominique Bernard."