Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 10 avril 2024 à 15h54
Si la sécurité a été renforcée pour le quart de finale aller de Ligue des champions entre le PSG et le FC Barcelone, mercredi soir au Parc des Princes, il n'aurait pas de menace "avérée" selon le gouvernement.
Les retrouvailles entre le Paris Saint-Germain et le FC Barcelone, mercredi soir au Parc des Princes en quarts de finale aller de la Ligue des champions, seront bien sous haute surveillance. Pas en raison de l'animosité entre supporters des deux camps, qui se cantonne principalement aux réseaux sociaux, mais par la menace publique des terroristes de Daech, le groupe Etat islamique ayant annoncé sa volonté de s'en prendre aux quatre stades accueillant ces quarts, avec un message pour le moins inquiétant. "Kill Them All" ("Tuez-les tous"), pouvait-on lire sur cette image d'un homme armé d'une kalachnikov sur fond d'images ensanglantées.
La prudence reste de mise
Et alors qu'il n'y heureusement pas eu d'incident mardi lors des deux premiers matchs, Real Madrid-Manchester City et Arsenal-Bayern Munich, Prisca Thevenot, la porte-parole du gouvernement, a expliqué mercredi qu'"il n'y a pas, et ça a été rappelé par le ministre de l'Intérieur tout à l'heure en conseil des ministres, de menace avérée. Mais notre prudence et notre responsabilité restent de chaque instant", a-t-elle précisé. La veille, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur évoquait lui une "menace caractérisée évoquée publiquement par Daech", assurant que la sécurité allait être "considérablement" renforcée pour cette rencontre entre Parisiens et Barcelonais.
Un millier de policiers
D'après Le Parisien, qui cite une source policière, des unités de force mobile supplémentaires vont être mobilisées, tout comme des policiers d'intervention aux abords de l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud. Il y aura également un nombre renforcé de patrouilles ainsi que des moyens spécialisés, comme des drones. Il y aura au total un millier de policiers, avec sept unités de forces mobiles mais aussi des unités spécialisées, à l'image de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention). L'entraîneur parisien s'est lui dit forcément "préoccupé" par la menace de Daech. "J'espère que c'est quelque chose qui pourra être contrôlé, qu'il s'agira simplement de menaces et qu'il ne se passera rien de désastreux. Bien sûr que c'est inquiétant", a déclaré le technicien espagnol en conférence de presse.