Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 08 novembre 2023 à 17h42
Le principal groupe de supporters bordelais déplore l'état dans lequel se trouvent les Girondins, premiers relégables en Ligue 2, et tire la sonnette d'alarme en s'en prenant au propriétaire Gérard Lopez, mais aussi au directeur sportif et aux joueurs.
Un changement d'entraîneur... qui ne change rien, pour l'instant. Alors qu'Albert Riera a remplacé David Guion il y a un peu moins d'un mois, Bordeaux a continué sa descente aux enfers, s'inclinant à Angers (0-2) puis à Bastia samedi dernier (1-3), deux défaites entrecoupées d'un nul forcément particulier contre Rodez (2-2), qui avait empêché les Girondins de remonter dans l'élite l'an dernier. Et alors que les voilà désormais 17es du classement de Ligue 2 et premiers relégables, les Ultramarines tirent la sonnette d'alarme à travers un communiqué où ils dénoncent la "situation catastrophique" de leur club.
Gérard Lopez critiqué
"142 ans d'histoire sont bafoués et notre institution est à la dérive. Notre honte et notre colère n'ont d'égal que notre tristesse, à la veille d'affronter Annecy, autre symbole de nos échecs à répétition", peut-on lire dans ce communiqué du principal groupe de supporters bordelais, qui déplorent que les Girondins "se meurent", et s'en prennent d'abord à Gérard Lopez, un propriétaire et président dont "la présence par intermittence ne suffit pas à représenter une autorité forte au Haillan. De plus, les personnes qui l'entourent ne sont pas à la hauteur. Nous le répétons, il faut un capitaine à la tête du navire et il faut que celui-ci se dédie à 100 % au Football Club des Girondins de Bordeaux."
"Les cadres sont transparents"
Si Riera est, pour l'instant, épargné, le travail d'Admar Lopes est lui qualifié de "désastreux". Les Ultramarines jugent ainsi le "costume de directeur sportif bien trop grand pour lui" et qu'"il est grand temps de faire le ménage et de mettre quelqu'un de compétent à la direction sportive." Les joueurs ne sont pas non plus épargnés dans ce communiqué cinglant : "La solidarité est totalement absente et, depuis les tribunes, nous ne voyons pas des joueurs ayant envie de se battre les uns pour les autres. Les cadres sont transparents et ne parviennent pas à tirer le groupe vers le haut. Sans parler des sorties en boîte de nuit les soirs de défaite ou de comportements plus que limite vis-à-vis des supporters. Leur responsabilité dans notre situation sportive est immense et ils mettent notre club au bord du précipice." Réagiront-ils samedi après-midi (15h) contre Annecy ?