Mathieu Warnier, Media365 : publié le mercredi 06 novembre 2024 à 17h30
Alors que l'avenir de Julien Stéphan sur le banc de Rennes s'inscrit en pointillés, un nom revient pour lui succéder. Il s'agit de celui de Jorge Sampaoli, libre de tout engagement depuis un peu plus d'un an.
Ce n'est visiblement qu'une question de temps. Revenu au poste d'entraîneur de Rennes en novembre 2023 après la mise à l'écart de Bruno Genesio, Julien Stéphan se rapproche toujours plus de la sortie. Et ce malgré un contrat prolongé jusqu'en juin 2026, avec une option pour une année supplémentaire, en mars dernier. En effet, la donne a considérablement changé au cours des sept derniers mois en raison d'un début de saison 2024-2025 bien loin des ambitions initialement affichées. Avec seulement deux victoires en dix journées, le club d'Ille-et-Vilaine pointe au treizième rang du classement de Ligue 1, avec seulement un point d'avance sur le barragiste Saint-Etienne et deux sur le premier relégable, Le Havre. La lourde défaite concédée le week-end dernier sur la pelouse d'Auxerre n'a pas ralenti le processus devant amener l'arrivée d'un nouvel entraîneur sur le banc rennais. Toutefois, les candidats sont nombreux pour ce poste. En effet, les noms de Patrick Vieira, Habib Beye ou encore Wilfried Nancy ont été un temps évoqués.
Sampaoli, une piste parmi tant d'autres
Il y a également eu celui de Sergio Conceição, qui a quitté le FC Porto à l'issue de la saison passée. Toutefois, selon les informations du quotidien L'Equipe, c'est une toute autre piste qui serait envisagée par le directeur général Arnaud Pouille et le directeur sportif Frederic Massara. Elle mène à un certain Jorge Sampaoli, qui a récemment confié qu'un retour en France pouvait l'intéresser. Le technicien argentin, qui est libre de tout contrat depuis son départ du club brésilien de Flamengo en septembre dernier après seulement cinq mois à son poste, connaît bien la Ligue 1 après son passage à l'Olympique de Marseille. Un club qu'il a rejoint en février 2021 pour remplacer André Villas-Boas. Un passage dans la cité phocéenne qui s'était achevé un peu plus d'un an plus tard, sur fond de divergences de vue avec ses dirigeants, notamment en ce qui concernait le recrutement à l'approche d'une participation à la Ligue des champions. Si le technicien de 64 ans devait être l'heureux élu, il devra reprendre en main un groupe en manque criant de confiance et sur une pente glissante.