Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 19 janvier 2024 à 16h10
Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, dont le nom est cité dans plusieurs affaires judiciaires, a décidé de porter plainte contre X, dénonçant "une campagne médiatique" à son encontre.
Nasser Al-Khelaïfi contre-attaque. Au cœur de plusieurs affaires, le président du PSG, notamment visé par une information judiciaire ouverte fin janvier après des accusations d'enlèvement, de séquestration et torture de la part d'un lobbyiste franco-algérien en lien avec la détention de documents sensibles, a décidé de porter plainte contre X, et dénonce "une campagne médiatique". Et ce alors que Mediapart a récemment révélé que le (long) retard du dirigeant qatari le 5 juillet dernier à Poissy (photo), lors de la présentation du nouvel entraîneur Luis Enrique, était dû à l'interpellation de « NAK » à sa descente d'avion à l'aéroport du Bourget et à une perquisition à son domicile.
"Faire pression sur la justice et l'opinion publique"
"Rappelant le statut de partie civile dans cette procédure de Monsieur Nasser Al-Khelaïfi, victime notamment d'atteintes à la dignité de sa personne et à sa réputation, nous déplorons les violations, orchestrées, orientées, parcellaires et tronquées, du secret professionnel, du secret de l'enquête et du secret de l'instruction, qui n'ont pour seul objectif que de travestir la réalité des faits et de faire pression sur la justice et l'opinion publique", peut-on lire dans un communiqué transmis à l'AFP par ses avocats, Renaud Smerdjian et Francis Szpiner.
Une plainte contre X déposée
"Nous constatons depuis plusieurs semaines de nombreuses publications dans différents médias reprenant une sélection partiale des éléments et documents issus d'informations en cours", déclarent-ils également. Ils confient également que le parquet de Paris a été saisi vendredi et qu'une plainte contre X a été déposé en raison de ce qu'ils estiment être "des violations". Mediapart écrivait également que le Qatar avait mis en avant l'immunité diplomatique de Nasser Al-Khelaïfi pour contester son interpellation, et que le secrétaire de l'ambassade du Qatar s'était montré « véhément » face aux policiers, arguant que leur opération était « illégale ».