Juba Touabi, Media365, publié le vendredi 27 octobre 2023 à 14h04
L'entraîneur de l'Olympique Lyonnais, Fabio Grosso, a fait le point sur son effectif deux jours avant d'affronter l'Olympique de Marseille.
La formation rhodanienne est en pleine crise. Derniers au classement général de Ligue 1 après neuf journées, les Gones n'ont remporté aucune victoire depuis le début de saison. Arrivé sur le banc de l'OL le 18 septembre dernier, en remplacement de Laurent Blanc, l'entraîneur italien Fabio Grosso n'arrive pas à convaincre.
Le technicien de 45 ans a dirigé quatre rencontres de la formation lyonnaise jusqu'à présent avec un bilan de trois défaites et un match nul face à Lorient (3-3). Il serait déjà sur la sellette à en croire les informations du quotidien Le Progrès. S'il n'arrive pas à redresser la barre durant les deux prochaines rencontres, l'Italien pourrait être remercié.
Ce dimanche à l'Orange Vélodrome, les Gones vont affronter l'Olympique de Marseille dans un match très attendu par les amateurs du football tricolore. Un véritable défi pour les Lyonnais face à une équipe qui vient de faire le plein en Ligue Europa en s'imposant contre l'AEK Athènes (3-1) à domicile.
« Je n'aime pas faire du théâtre »
Présent en conférence de presse, ce vendredi 27 octobre 2023, Fabio Grosso a évoqué les récentes fuites de la presse au sujet d'éventuels conflits dans le vestiaire. « Je sais ce que les gens qui travaillent avec moi pensent de moi, a-t-il confié. Je sais aussi que je travaille avec beaucoup de passion. Les gens qui travaillent avec moi peuvent le dire. Je suis content de ça. Bien sûr, on a parlé avec les joueurs. J'ai voulu parler avec les joueurs. Pour moi, le vestiaire est quelque chose de sacré. Les choses du vestiaire, ça ne doit pas sortir. Je n'aime pas faire du théâtre, j'aime faire mon travail au maximum de mes capacités ».
Fabio Grosso a enchaîné : « Le vestiaire, c'est le lieu où on construit notre futur. C'est difficile de construire, alors si on se met en danger, ce n'est pas bon. À la fin de la réunion, j'ai pensé que ce n'était pas fondamental de faire un entraînement en plus de ça. Mais le plus important était de se dire les choses, et on est allés de l'avant. On laisse derrière, on essaie d'oublier ça, on va de l'avant et on essaie de parler du match ».