Adrian Jakupi, Media365, publié le dimanche 01 octobre 2023 à 08h56
Adi Hütter, l'entraîneur de l'AS Monaco, a salué la belle victoire de son équipe pourtant menée deux fois au score par l'OM (3-2).
Une semaine après avoir concédé une défaite cruelle dans les arrêts de jeu dans le derby de la Méditerranée face à Nice, avec deux penaltys manqués de Folarin Balogun, les joueurs d'Adi Hütter se devaient de réagir face à Marseille au stade Louis-II. C'est chose faite avec une victoire acquise au courage et à l'orgueil après avoir été derrière au tableau d'affichage par deux fois (3-2). De quoi satisfaire le technicien allemand de Monaco, heureux du dénouement de ce choc de la 7e journée de Ligue 1. "J'étais assez en colère après les matches contre Lorient et Nice, ça nous a handicapés au classement. Mais nous avons mérité cette victoire. [...] Au bout de quelques secondes, nous étions déjà à 0-1, donc c'était difficile. C'était un gros coup au moral. Mais on doit tous jouer ensemble, on doit défendre ensemble, on doit attaquer ensemble. Je suis très content que nous ayons réussi à revenir au score par deux fois."
Ben Yedder et Balogun complémentaires
Au-delà de la force de caractère de ses joueurs, l'ancien coach de l'Eintracht Francfort peut avoir un autre motif de satisfaction : l'association entre Wissam Ben Yedder et Folarin Balogun. Titularisés ensemble pour la première fois sur le front de l'attaque monégasque, le Français et l'Américain, buteur pour la deuxième fois cette saison, ont causé beaucoup de problèmes à une défense phocéenne encore friable. "Je suis très content des prestations de Balogun et de Ben Yedder, c'est vrai que parfois on peut plutôt jouer avec deux numéro dix mais ça dépend des blessures, des adversaires... J'ai déjà parlé de ce sujet à plusieurs reprises et le plus important c'est l'équipe", estime Adi Hütter. Meilleure attaque du championnat avec 18 buts inscrits, l'ASM risque d'être encore plus redoutable si Ben Yedder et Balogun, auteurs de 40 réalisations à eux deux l'année dernière, trouvent leurs automatismes.