Brest : Les Ultras remontés contre les dirigeants du club

Brest : Les Ultras remontés contre les dirigeants du club ©Icon Sport, Media365
A lire aussi

Mathieu Warnier, Media365 : publié le mercredi 18 décembre 2024 à 16h30

Alors qu'une possible délocalisation au Stade de France des futurs matchs de Brest en Ligue des champions est sur la table, les Ultras du club breton ont confirmé ne pas soutenir ce projet et regrettent l'absence de dialogue avec les dirigeants.

C'est quasiment une certitude. Avec treize points en six matchs après le succès face au PSV Eindhoven la semaine passée, Brest pointe à la septième place du classement de la Ligue des champions. Une position qui rapproche grandement le club du Finistère d'une qualification pour la phase à élimination de la compétition. Toutefois, après avoir dû délocaliser ses matchs à Guingamp, le Stade Francis-le-Blé ne répondant pas aux normes de l'UEFA, c'est dans un autre stade que les Brestois devront évoluer à compter du mois de février prochain. En effet, le Stade de Roudourou ne pourra plus satisfaire aux demandes de l'instance organisatrice de la Ligue des champions. Face à ce dilemme, plusieurs pistes sont à l'étude et l'une d'entre-elles concerne le Stade de France. L'enceinte dionysienne a déjà servi de solution de repli à plusieurs clubs français engagés en Ligue des champions par le passé. Des contacts ont d'ores-et-déjà été noués et cela ne fait pas que des heureux.

Une banderole validée puis rejetée

En effet, lors de la victoire face à Nantes le week-end dernier, les Celtic Ultras 2001 ont déployé une banderole au message explicite. « Le Stade de France, on n'en veut pas », a ainsi affirmé ce groupe de supporters. Une prise de position qui fait écho à celle du capitaine brestois Brendan Chardonnet. Mais, selon un communiqué publié ce mardi sur les réseaux sociaux, ce message aurait pu ne jamais apparaître. En effet, selon les Celtic Ultras 2001, « le responsable sécurité et la direction du club ont alors refusé » ont refusé que cette banderole, qui « ne se voulait pas provocatrice », soit dépliée alors qu'elle aurait été validé en amont du match. Un changement de ton qui est vu comme une « inacceptable censure » par ce groupe de supporters, pour qui elle « témoigne d'une volonté du club refuser le dialogue, de museler le débat sur un sujet pourtant important et populaire afin de continuer tous ensemble à rêver d'ambiances européennes même en pleine semaine ». Il reste maintenant à voir quelle sera la décision des dirigeants brestois, alors que le Roazhon Park pourrait être une autre solution de repli.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.