Axel Meunier, Media365, publié le jeudi 05 décembre 2024 à 15h45
Privé de plusieurs cadres, dont son latéral droit Kenny Lala, blessé aux ischio-jambiers, le Stade Brestois aborde une semaine cruciale entre un déplacement délicat à Lille en Ligue 1 et une réception décisive du PSV Eindhoven en Ligue des champions.
Auteur d'un début de saison délicat en Ligue 1 mais prometteur en Ligue des Champions, le Stade Brestois doit surmonter un nouveau coup dur alors qu'il se prépare à une semaine décisive. Ce vendredi, les hommes d'Éric Roy se déplacent à Lille pour ouvrir la 14eme journée de Ligue 1. Un déplacement compliqué, rendu encore plus difficile par la blessure de Kenny Lala, latéral droit titulaire, victime d'une lésion aux ischio-jambiers. Son indisponibilité, estimée à une dizaine de jours, pourrait le priver non seulement du choc contre le LOSC, mais aussi de la réception du PSV Eindhoven en C1, mardi prochain. Cette absence s'ajoute à une liste déjà bien remplie d'indisponibilités dont Pierre Lees-Melou (fracture du péroné) et Jonas Martin (lésion à la cuisse), deux cadres du milieu de terrain qui sont absents jusqu'à la fin de l'année. De son côté, Soumaïla Coulibaly, opéré cette semaine pour une pubalgie, ne retrouvera les terrains qu'en 2025. Les Ty 'Zefs, qui ont su surprendre en Ligue 1 la saison dernière, doivent désormais trouver des solutions pour pallier ces absences.
Zogbé pour remplacer Lala sur le flanc droit ?
Pour remplacer Kenny Lala face à Lille, le jeune ivoirien de 19 ans, Luck Zogbé, semble être le choix le plus probable. International espoir, il représente une option solide pour le prochain match de championnat. Cependant, son inéligibilité en Ligue des champions complique la donne. Éric Roy pourrait alors repositionner Edimilson Fernandes, milieu polyvalent, au poste de latéral droit. Le Suisse, tout juste titularisé à ce poste en sélection nationale, pourrait ainsi enchaîner avec le match contre le PSV Eindhoven. Au-delà des absences, l'incertitude plane également sur la condition physique de Romain Faivre, gêné lui aussi par une blessure aux ischio-jambiers. Si la profondeur d'effectif et la solidarité collective ont souvent permis aux Bretons de déjouer les pronostics, ces défis rapprochés représentent un véritable test pour Éric Roy.