Patrick Juillard, Media365, publié le mardi 08 octobre 2024 à 11h45
Frappé le mois dernier par une retenue de salaire, le défenseur international congolais de l'Olympique de Marseille, Chancel Mbemba, a saisi la commission juridique de la LFP afin de faire annuler cette sanction.
Le bras de fer se poursuit entre Chancel Mbemba et l'Olympique de Marseille. "Lofté" avec d'autres indésirables (Ounahi, Veretout, Pau Lopez) cet été, le défenseur central international congolais est resté. Il n'est pas pour autant inactif, puisqu'il va retrouver les Léopards de RD Congo dont il est l'incontournable capitaine. Mais pendant que l'ancien vainqueur du prix Marc-Vivien Foé du meilleur joueur africain de Ligue 1 va se concentrer sur les éliminatoires de la CAN 2025 et la double confrontation face à la Tanzanie (jeudi à Kinshasa et mardi prochain à Dar es Salam), le contentieux avec son employeur suit son cours. Le quotidien régional La Provence nous apprend que Chancel Mbemba a une nouvelle fois saisi la commission juridique de la LFP ce lundi.
Le genou de la discorde
L'ancien joueur de Newcastle entend ainsi obtenir la révision de son cas, et donc l'annulation de la retenue sur salaire équivalente à 21 jours que lui a infligé l'OM. Apparu apte avec son équipe nationale (il a disputé l'intégralité des deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2025 le mois dernier, ndlr), Chancel Mbemba avait à son retour refusé de se soumettre à un contrôle médical pour son genou gauche. Celui-ci sème la discorde depuis la fin de la saison dernière. Le club souhaitait alors que son joueur se fasse opérer, mais l'intéressé s'y est toujours opposé.
Un dialogue de sourds
Alors qu'une réintégration progressive du joueur était évoqué ça et là, ce différend OM-Mbemba tourne de plus en plus au dialogue de sourds, les deux parties n'échangeant plus que par avocats interposés. Pour rappel, Chancel Mbemba avait eu cet été un premier entretien préalable à un licenciement, à la suite d'un accrochage avec Ali Zarrak, le responsable de la Pro2. L'incident s'était soldé par une retenue de salaire de 14 jours, réduite à 6 jours par la commission juridique de la LFP. Cette dernière voit donc le dossier revenir sur sa table. Stop ou encore ?