Axel Allag, Media365, publié le vendredi 20 septembre 2024 à 20h32
Tandis que le club de la capitale avait jusqu'à ce vendredi minuit pour régler les fameux 55 millions d'euros relatifs aux trois mois de salaire et d'une partie des primes impayés à Kylian Mbappé, le PSG n'a pas changé d'idée. Il a également fait appel de la décision de la commission juridique de la LFP.
Le PSG va bien camper sur ses positions et le bras de fer avec Kylian Mbappé va donc continuer. Depuis quelques jours, le conflit est clairement ouvert entre les deux parties alors que le meilleur buteur de l'histoire du club de la capitale a réclamé 55 millions d'euros d'impayés pour lesquels il a saisi la commission juridique de la Ligue de football professionnel. Cette dernière a bien proposé une médiation mais le capitaine de l'équipe de France a refusé et le club de la capitale avait donc jusqu'à ce vendredi, minuit, afin de régler les fameux 55 millions d'euros de la discorde, qui sont liés à un accord oral passé entre le club et l'attaquant en août 2023, période de mise à l'écart de Mbappé pour avoir refusé de prolonger son contrat.
"La position du PSG est bien plus qu'une position juridique fondée"
Selon nos confrères du Parisien, le leader de Ligue 1 n'avait pas l'intention de changer d'avis par rapport à son dernier communiqué dans lequel il avait souligné l'impératif de porter l'affaire devant une autre juridiction que la commission juridique de la Ligue de football professionnel. Prêt à "présenter l'ensemble des faits au cours des mois et des années à venir", le PSG avait diffusé l'idée qu'il était prêt à mener un long combat judiciaire dans cette affaire, considérant que l'accord verbal passé avec Kylian Mbappé permettait de retenir une partie des salaires et des primes. Vu la situation, il est donc inévitable que l'affaire s'étire dans le temps, surtout que le PSG a, déposé un appel jeudi dans cette affaire.
"Après avoir entendu les arguments des parties à la mi-septembre, la Commission de la LFP, composée de 18 personnes, a insisté à plusieurs reprises et à l'unanimité sur la nécessité d'une médiation entre le Paris Saint-Germain et le joueur afin de trouver un compromis à la lumière des arguments clairs du PSG ", a clarifié le club, qui "a fait appel de l'avis de la Commission de la LFP, malgré son effet limité. En effet, la position du PSG est bien plus qu'une position juridique fondée. C'est aussi une question de bonne foi, d'honnêteté, de maintien des valeurs et de respect de l'institution parisienne et de ses supporters, qui est plus importante que n'importe quel joueur".
Puis le communiqué du PSG se termine de la manière suivante : "En droit et en fait, le joueur a pris des engagements publics et privés clairs et répétés que le Club demande simplement d'honorer, et le joueur a bénéficié d'avantages sans précédent de la part du Club pendant 7 ans à Paris. Le Club attend avec impatience que ces engagements fondamentaux et indéniables soient respectés dans l'enceinte appropriée, si le joueur cherche malheureusement à poursuivre cette affaire tellement incompréhensible pour sa réputation". Ce dossier semble donc loin d'être terminé.