José Anigo : "Je vais continuer à nier"

Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 08 octobre 2020 à 12h36

Mis en examen la semaine dernière pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime en bande organisée, l'ancien joueur, entraîneur et directeur sportif marseillais José Anigo se défend dans un entretien accordé à L'Equipe. 

 

Placé en garde à vue puis mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime en bande organisée, José Anigo a donné sa version dans un long entretien à L'Equipe où il dément catégoriquement les faits qui lui sont reprochés. Au cœur de cette affaire, un conflit financier autour du transfert du jeune Isaac Lihadji, passé cet été de l'OM à Lille. "Quand j'ai entendu ce que l'on me reprochait, j'ai accusé le coup, oui. Je me suis écroulé car ce que l'on me reproche est surréaliste. Je vais continuer à nier les faits car personne ne me fera avaler ce qui n'est pas vrai. Je suis certain que je n'ai rien fait. Je préfère crever par terre que d'accepter ça", déclare l'ancien entraîneur et directeur sportif phocéen. 

Un nouveau "combat"

Soupçonné d'être en relation avec des membres de La Capelette, amis de son fils Adrien, assassiné en septembre 2013, afin de venger sa mort, Anigo nie totalement ces accusations. "Ce que l'on me reproche est à des années-lumière de ce que je veux faire de ma vie aujourd'hui ! Quoi qu'il se passe, rien ne me ramènera mon fils. J'avais tourné cette page de mon fils", poursuit-il, expliquant n'avoir aucun "lien, ni de contact avec ces garçons. [...] Avec la pandémie de Covid et le confinement, je me suis retrouvé bloqué pendant trois mois à Marseille. Pendant cette période, j'ai croisé trois fois ces jeunes du quartier de La Capelette qui, pour certains, connaissaient mon fils Adrien et qui étaient copains avec lui. J'ai eu des discussions informelles avec eux et je me suis fait épingler là-dessus. Mais on a parlé de foot, de sport. Il n'y a rien d'illégal à ça", assure-t-il encore, affirmant n'entretenir aucun lien "avec ce que vous appelez le "milieu". J'ai coupé les ponts avec quasiment tout le monde." Après avoir été en charge du recrutement international de Nottingham Forrest, avec qui son contrat s'est achevé en mai, Anigo, qui ne veut pas retourner à Marseille, se dit prêt à affronter ce nouveau "combat". 

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