Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 09 juillet 2024 à 13h09
L'ailier espagnol Nico Williams, qui sera encore titulaire lors de la demi-finale de l'Euro allemand contre les Bleus mardi soir, est dans le viseur de nombreux grands clubs européens.
C'est l'une des principales révélations de cet Euro. A 21 ans, Nico Williams s'épanouit sur l'aile gauche de la Roja, comme son pendant, encore plus jeune (16 ans), du flanc droit, Lamine Yamal. Ces deux flèches ont même révolutionné le jeu de l'Espagne, qui préfère habituellement multiplier les passes plutôt qu'opter pour un jeu plus direct, qui fait aujourd'hui son bonheur. Auteur d'un but, splendide, et d'une passe décisive depuis le début de la compétition, lors du renversant huitième de finale remporté 4-1 face à la Géorgie, le joueur de l'Athletic Bilbao va de nouveau être titularisé par son sélectionneur Luis de la Fuente pour la première demi-finale de ce championnat d'Europe allemand, mardi soir (21h) contre les Bleus à Munich. Et les hommes de Didier Deschamps devront particulièrement le surveiller, notamment Jules Koundé, son adversaire direct.
Le Barça confiant
Koundé, l'un des meilleurs joueurs tricolores, avec Mike Maignan, depuis le début de l'Euro, pourrait bien le retrouver la saison prochaine sous les couleurs du FC Barcelone. Le natif de Pampelune est bien sous contrat avec Bilbao jusqu'en 2027, mais sa clause de départ n'est « que » de 58 millions d'euros. Et les prétendants ne manquent pas. En Premier League, Arsenal, Chelsea et Liverpool sont sur le coup, alors que le Paris Saint-Germain ferait aussi partie des clubs intéressés. Mais d'après les rumeurs venues de l'autre côté des Pyrénées, le petit frère d'Inaki Williams, qui évolue à ses côtés dans le club basque, préférerait rester en Espagne, même s'il a dit qu'il n'évoquerait pas son avenir avant la fin de l'Euro. Du côté du Barça, on est confiant, et on assure que l'opération est possible financièrement. "J'aime beaucoup Nico. Je peux dire que financièrement, nous pouvons y arriver. C'est le résultat du travail qui a été fait pendant toutes ces années pour arriver à ce point. Nous pourrions bien sûr faire face à une signature de ce niveau", a déclaré le président catalan Joan Laporta au micro de Catalunya Radio.