FFF : Le Graët entendu par la police pour harcèlement moral et sexuel

Axel Allag, Media365, publié le lundi 29 janvier 2024 à 10h23

D'après des informations de L'Equipe, Noël Le Graët a été entendu vendredi, à Paris, par la brigade de répression de délinquance contre la personne (BRDP). L'ancien président de la FFF est poursuivi pour harcèlement moral et sexuel.

Noël Le Graët, qui a démissionné de son poste de président de la FFF en février dernier, a été entendu par la police. Selon des informations de nos confrères de L'Equipe, c'est vendredi, à Paris, que celui poursuivi pour harcèlement moral et sexuel a été entendu par un policier de la brigade de répression de délinquance contre la personne (BRDP) alors qu'une enquête a pour rappel été ouverte par le parquet de Paris en janvier 2023 à la suite d'un signalement pour "outrage sexiste". Maitre Thierry Marembert, l'avocat de Noël Le Graët, a apporté au quotidien sportif quelques précisions concernant l'audition du Breton. "L'audition s'est déroulée de manière courtoise et très professionnelle. Monsieur Le Graët a répondu aux questions qui lui ont été posées aussi précisément qu'il l'a pu. La plupart des choses sur lesquelles il a été interrogé datent entre 5 et 10 ans".

Le Graët a déposé deux plaintes

L'ancien président de la FFF a, après sa démission, déposé deux plaintes en parallèle  : une pour diffamation contre Amélie Oudéa-Castéra devant la Cour de justice de la République (CJR) et une autre devant le tribunal administratif de Paris pour demander l'annulation du rapport de l'inspection générale du ministère des Sports pour violation du principe d'impartialité et d'indépendance par interférence politique. Désormais, le dirigeant est dans l'attente de la suite de l'affaire. Noël Le Graët, qui a donc démissionné en février 2023 après des révélations de la presse et un rapport de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR), selon lequel il "ne dispose plus de la légitimité nécessaire pour administrer et représenter le football français", compte tenu notamment de son "comportement inapproprié (...) vis-à-vis des femmes", s'était aussi défendu le dirigeant en novembre dernier devant la Commission d'enquête de l'Assemblée nationale.

"Je crois que cela a été un lynchage médiatique immérité. Je n'ai rien fait de mal, nulle part, à personne", avait-il mis en avant. "À la Fédération, ma directrice générale était une femme. Ma vice-président, Brigitte Henriques, était une femme. (...) J'ai développé le football féminin. J'ai l'habitude de travailler avec des femmes et très franchement je ne me fais aucun reproche sur tout ce qui a été écrit dans le rapport d'audit", avait continué 'NLG'.

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