Clément Pédron, Media365, publié le jeudi 05 septembre 2024 à 19h09
À l'aube de deux rendez-vous en Ligue des nations contre l'Italie vendredi puis la Belgique lundi, l'équipe de France s'avance d'un pas léger, sans songer à ce qu'il s'est passé à l'Euro. C'est en tout cas le message délivré par Didier Deschamps ce jeudi.
Loin du tumulte de l'Euro organisé en Allemagne il y a quelques semaines, l'équipe de France s'est de nouveau réunie pour le premier rassemblement de la saison 2024-2025 à l'aube du premier rendez-vous des Tricolores en Ligue des nations programmé ce vendredi au Parc des Princes contre l'Italie. Et l'ambiance était somme toute différente ce jeudi après-midi en conférence de presse. Après Kylian Mbappé, Didier Deschamps s'est présenté face aux médias pour évoquer l'entrée en lice des Bleus et le moins que l'on puisse dire est que le sélectionneur ne s'est pas montré très généreux en termes de déclarations. Tout juste une pour indiquer ses objectifs et qu'il pourrait faire varier les plaisirs sur sa composition de départ. « On est toujours dans la même logique, de faire en sorte d'être le plus dangereux pour l'adversaire, d'avoir le plus de maîtrise et de marquer des buts. [...] On n'est pas dans un contexte de compétition. Il y a deux matches à gérer en trois jours. Peu importe qui jouera, l'objectif sera d'obtenir le meilleur résultat en ayant le meilleur contenu. Je considère que c'est le moment de concerner le maximum de joueurs pour commencer l'un des deux matches, même si ça peut jouer sur les automatismes. »
« L'Italie ? Un rival amical »
Tout au long de la conférence de presse, Didier Deschamps a balayé quelques sujets de l'actualité des Bleus comme le récent Euro et les critiques sur le jeu adopté ou certaines individualités. Il a évoqué l'absence de certains éléments comme Coman, Pavard ou encore Rabiot. Il a également parlé des petits nouveaux comme Michael Olise et Manu Koné. « Ils se connaissent puisqu'ils ont été ensemble lors des Jeux olympiques, a rappelé le sélectionneur. Ils n'ont pas le même caractère et ne jouent pas au même poste. Mais ils ont cette capacité à être à l'aise, décontractés. Ils sont très heureux d'être là aujourd'hui. Il y aura pour eux des étapes à franchir, des difficultés. Je suis là pour les accompagner, pour les mettre en confiance. Il y a aussi l'environnement. Ce n'est pas facile d'être libéré, parfois ça met plus de temps. » À propos de l'Italie, premier adversaire des Bleus dans cette Ligue des nations, « DD » a préféré jouer la carte de la prudence et garder en tête que « l'Italie reste l'Italie » et qu'elle était un « rival amical ». On verra ce qu'il en sera véritablement ce vendredi...