Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 19 janvier 2024 à 16h19
Bergerac, qui ouvre les seizièmes de finale de Coupe de France vendredi soir contre l'Olympique Lyonnais, connaît la recette.
Les souvenirs des épopées en Coupe de France façonnent parfois l'identité d'un club dans la compétition. Pour Bergerac, c'est encore tout chaud, l'équipe de National 2 ayant éliminé Metz aux tirs au but (0-0, tab : 5-4) et Saint-Etienne (1-0) il y a seulement deux ans. En décembre 2021 puis janvier 2022, en 32emes de finale puis en huitièmes, les Périgourdins épinglaient ainsi deux clubs de Ligue 1 à leur tableau de chasse, avant d'échouer aux tirs au but contre Versailles en quarts lors du choc entre représentants de quatrième division (1-1, tab : 4-5) - en huitièmes, c'est Créteil, alors en National, qui était aussi tombé aux tirs au but (0-0, tab : 5-4).
Fauvel : "C'est encore plus violent qu'une montée, ça m'a pris à la gorge"
Le coach Yassine Azahaf, en poste depuis cette saison, connaît parfaitement la réputation forgée en bonne partie par son président historique Christophe Fauvel (pour RMC Sport) : "Il a connu beaucoup d'épopées en Coupe. Quand tu signes au club, tu vois les murs habillés de panneaux de 32emes, seizièmes, quarts etc. Je sais qu'il a beaucoup d'admiration pour monsieur Jean-Michel Aulas. A nous d'être à la hauteur de ce grand rendez-vous." C'est pourquoi le patron du BPFC, en poste depuis 2005 et qui arrêtera cette année, a invité personnellement l'ancien président de l'OL pour la réception des Gones.
Après la victoire contre l'ennemi juré de Saint-Etienne, le dirigeant avait "pleuré" : "C'est encore plus violent qu'une montée, ça m'a pris à la gorge. Là, c'est un pète d'adrénaline extraordinaire. On a fait un match assez incroyable, on a fait comme une équipe de Ligue 1, on est restés assez maîtres du jeu en subissant et en montant d'un cran quand on voulait. Mais je ne suis pas surpris, cette équipe est incroyable de tranquillité et de maturité." Le modèle est encore d'une fraîcheur totale dans toutes les têtes, il n'y a plus qu'à se servir. L'OL est prévenu.